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04/11/2013

Trouver son job avec les réseaux sociaux ?

linkedin.jpgPeux-t-on réellement trouver un travail outrouver un candidat en utilisantViadeo.jpeg VIADEO ou LINKEDIN ?

Beaucoup de choses fausses sont colportées à ce sujet.

Selon une étude LinkedIn "Tendance du recrutement 2012", 27 % des professionnels français utiliseraient ces réseaux sociaux pour trouver un emploi.

Sans doute. Mais trouvent-ils réellement l'emploi convoité ?

Pour se faire connaître sur ces réseaux, la première condition est que des recruteurs les utilisent aussi.

Le font-ils? Ça semble facile, en effet, pour une entreprise qui recherche un profil. Ça semble aussi moins cher que de faire appel à un cabinet de recrutement. Mais dans les faits, on constate que beaucoup d'employeurs sont rebutés par la complexité d'une recherche qui de surcroît n'offre aucun service de sélection et qui finit par coûter plus cher quand on additionne le nombre d'heures passées à surfer et le coût des abonnements !

Côté candidat, les risques ne sont pas négligeables : votre employeur (ou des tiers qui se feront un plaisir de le lui dire) peut ainsi apprendre que vous pourriez souhaiter le quitter (ce qui est dans l'ordre des choses mais qui ne fait jamais plaisir) : alors qu'en fait vous êtes ce qu'on appelle un "profil dormant", ouvert aux opportunités mais absolument pas en recherche active. Et d'ailleurs, nombreux sont les recruteurs qui se voient opposer cette réponse : "non merci, je ne cherche pas vraiment pour le moment..."

Et puis la tentation est forte, quand on est sur le Net et qu'on a ainsi trouvé le nom d'un candidat potentiel pour son entreprise, d'aller plus loin et de mener sa petite enquête sur les autres réseaux moins professionnels : que pensera-t-il si vous avez des photos moins '"pro" sur Facebook par exemple ?

22/10/2013

Haro sur les stages !

Encore une fois, une personne qui n'a jamais mis les pieds dans une entreprise privée va légiférer sur la vie de ces entreprises.

Cette fois-ci c'est Mme Geneviève FIORENTINO, ministre de l'Enseignement supérieur, qui intervient.

Qui est Mme Fiorentino ? Une fonctionnaire qui a d'abord été enseignante, puis assistante parlementaire d'un député, avant de diriger une agence mise en place par la Région Rhône-Alpes et de présider l'IAE de Grenoble.

Que veut-elle faire, cette dame qui n'a jamais mis les pieds dans une entreprise privée ? Enlever encore un peu plus de liberté aux chefs d'entreprises et aux étudiants en réglementant pour la cinquième fois les stages. C'est-à-dire en retirant tout attrait aux stages et en incitant les étudiants et jeunes diplômés à rester chez eux plutôt qu'à tenter leur chance en entreprise. Elle le dit elle-même, de façon parfaitement irresponsable dans une interview au Parisien : "trop de conventions servent en fait de tests de préembauche en fin de cursus." Oui, en effet. Et alors?

Comment ? EN INTRODUISANT DES QUOTAS pour que le nombre de stagiaires ne dépasse pas une certaine proportion dans les entreprises (ndlr : en fonction des effectifs salariés). On parle de 10 %. Que se passera-t-il pour les entreprises qui n'ont pas ou plus de salariés car 10 % de 0 ça fait 0...

Encore un moyen de décourager les étudiants, les demandeurs d'emploi et les entreprises en jetant encore une fois l’opprobre sur ces dernières.

Pourquoi veut-elle faire cela ? Pour éviter qu'une entreprise engage un stagiaire au lieu de créer un poste salarié.Quel mépris pour les salariés ! Ce raisonnement revient à dire qu'un salarié par nature expérimenté ne vaut pas mieux qu'un jeune qui débute et dont le stage, précisément, sert à compléter sa formation sur le terrain.

 Encore un moyen d'augmenter le chômage...

15/10/2013

Inverser la courbe du chômage ?

B. MARTINOT.jpgDans son livre Chômage : inverser la courbe, publié par l’Institut Montaigne aux Belles Lettres, Bertrand Martinot, ancien délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP),  pose enfin correctement les vrais questions : contrats aidés, emploi des jeunes, assurance chômage, taxation et coût du travail, service public de l’emploi, place du dialogue social.

Un échec collectif
Touchant plus de 10 % de la population active, le chômage en France a dépassé tous les niveaux connus depuis l’apparition des premières statistiques sur le sujet ; avec une spécificité qui constitue le «mal Français» : depuis trente ans, le chômage n’est jamais descendu en-deçà de 8 %, même en période de forte croissance, contrairement à la plupart de nos voisins européens. La société française est à la fois anesthésiée et fataliste face à ce phénomène. Et malgré 50 milliards d’euros injectés chaque année dans la lutte contre le chômage, tout se passe comme si nous nous étions finalement résignés face à un chômage considéré comme « normal » et sans illusion sur le retour au plein emploi.

Des propositions pour un retour au plein emploi
En deux cent pages, l’auteur dresse un constat aussi complet que clair de la situation du marché de l’emploi et propose un plan d’actions pour s’attaquer aux causes structurelles du chômage et inverser durablement sa courbe :

- Réformer le SMIC « Politiquement très incorrecte, une politique de forte modération du SMIC doit être poursuivie pendant plusieurs années. » (P.93)
- Réformer l’indemnisation chômage « Il est urgent de sortir d’une vision essentiellement comptable de l’assurance chômage. » (p.94)
- Réformer la politique de l’emploi « Moins d’obligations de moyens, plus de qualité, davantage de pilotage par la performance, plus de cohérence entre les acteurs, telles sont les voies que doit emprunter la politique de l’emploi pour apporter sa contribution à une baisse durable du chômage. » (p.99)
- Définir les contours d’une « flexisécurité à la française » : « une flexisécurité à la française devrait consister à supprimer le surcroit de réglementation dans le cas des licenciements collectifs. » (p.100)
- Réformer la régulation de l’emploi : « il faut définir d'une part ce qui relève de la loi, qui reste naturellement de la compétence de l'Etat sous réserve du respect des règles du dialogue social et d'autre part réserver une sphère d'autonomie normative aux partenaires sociaux, sphère dans laquelle l'Etat ne devrait pas intervenir, sauf motif impérieux d'intérêt général. » (p.103)
- Dépenser moins pour taxer moins «  La résolution de la question du chômage en France, c’est la compétitivité du secteur public. De notre capacité à réformer nos institutions, centrales et décentralisées, à revoir leur champ et leurs modalités d’action dépendra le succès ou l’échec de la lutte contre le chômage dans les années qui viennent. » (p.108)

Un projet politique ambitieux pour répondre à la première des préoccupations des Français. Quel parti aura le courage de reprendre ses idées ?

30/09/2013

La fausse baisse du chômage du mois d'Août 2013 !

Deux raisons majeures expliquent la fausse baisse du chômage en Août :

- Un dysfonctionnement des relances par SMS et messages vocaux de l'opérateur téléphonique SFR aux demandeurs d'emploi (source : Pôle emploi et la Dares). La diminution sans ce dysfonctionnement aurait été de seulement 0,4 % contre 1,3 % annoncés.

- Des radiations de 30% plus importantes que d'habitude...

Faire carrière pour quelle retraite ?

On le sait, personne à ce jour, à gauche comme à droite, n'a le courage de réformer réellement notre système de retraite.Tout au plus a-t-on collé des rustines. La dernière réforme ne fait pas mieux. Et surtout le scandale de la différence de traitement entre salariés du public et du privé perdure. Malgré les explications embarrassées de la Ministre des affaires sociales, Mme Touraine.

Qu'en est-il?

Le taux de remplacement, c'est-à-dire le montant de la pension versée par rapport au salaire reçu pendant l'activité, reste depuis 10 ans de 75 % pour les fonctionnaires. Il ne cesse de se dégrader pour les salariés su secteur privé : il est maintenant compris entre 45 et 62 % selon les experts.

Mme Lavigne, spécialiste des retraites à l'Université d'Orléans, ne nie pas ce décalage puisqu'elle affirme que le montant moyen des retraites des fonctionnaires s'élève à 2 127 €, contre 1 114 € pour les salariés du privé. Elle avance une explication qui se fonde sur un fait tout aussi révoltant : si les fonctionnaires ont une meilleure retraite, ce n'est pas seulement dû au mode de calcul (les 25 meilleures années sont prises en compte dans le privé contre les 6 derniers mois dans le public), c'est parce qu'il y a plus de salariés pauvres et âgés dans le privé que dans le public.

Et il s'agit des retraites des salariés...

Les retraites des non salariés sont bien plus misérables...