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03/09/2012

ET LES PETITES ENTREPRISES ?

PME.jpg50 % des salariés français travaillent dans des entreprises indépendantes de moins de 250 salariés. (rapport 2011 de l'Observatoire des PME/OSEO).

Pourtant beaucoup de candidats ne cherchent à faire carrière que dans les grands groupes internationaux parce que les medias, les professeurs et les politiques ne parlent que de ceux-ci : le retentissement donné aux opérations de recrutement (ou de licenciement) orchestrées par ces grandes entreprises  masquant la réalité.

Une enquête de l'AGEFOS-PME (2011) constate que près d'une petite entreprise sur 2 envisage de recruter ... mais personne ne le sait.

Pourtant que d'idées fausses concernant les carrières dans les petites structures ! En réalité, travailler dans une petite entreprise n'est statistiquement pas plus risqué (il n'y a pas plus de licenciements, au contraire...), les salaires sont à peine moins élevés, la qualité de vie y est souvent supérieure, les tâches confiées beaucoup plus responsabilisantes et la possibilité de se mettre en son compte en rachetant l'affaire bien plus évidente...

28/08/2012

FAUT-Il INDIQUER SON AGE SUR SON CV ?

vieux.jpgIl nous a été rapporté que certains organismes officiels du secteur du travail que nous ne citerons pas conseillaient aux candidats âgés (c'est-à-dire de plus de 45 ans !) d'omettre la mention de leur date de naissance ou de leur âge sur leurs curriculum vitae.

C'est avec ce genre de conseil pas très malin que des candidats partent en quête d'un nouveau job.

Pourquoi ce n'est pas très malin ? Pour trois raisons évidentes :

- L'âge se reconstitue facilement avec d'autres éléments (la date d'obtention des diplômes, les dates des expériences, le nom même des diplômes...)

- Cacher une information sur un CV, c'est montrer qu'on en a honte. Pas très engageant pour celui qui aurait pu faire l'effort de recruter un senior...

- cacher une information, c'est aussi donner le sentiment qu'on n'est pas honnête, pas franc. Cela va à l'encontre de l'idée fondamentale du processus de recrutement : "je dois rassurer l'autre et non éveiller sa méfiance". Car l'acte de recruter étant un acte risqué de nos jours en France, ce n'est pas la peine d'en rajouter...

LA DEGRADATION DE L'EMPLOI NE SERA PAS ETERNELLE

chôamge.jpgC'est ce qu'a déclaré Michel Sapin, le Ministre du travail. Il a précisé toutefois que celle-ci sera durable.

Nous en sommes en effet à 4 733 000 chômeurs en cette fin d'Août 2012 et les décisions qui sont prévues par le gouvernement ne vont évidemment pas arranger les choses : il a été maintes fois prouvé que les contrats aidés ne servent à rien sauf à prélever encore un peu plus les contribuables. Or ceux-ci vont être encore plus ponctionnés par ailleurs avec l'arrêt de la TVA sociale, la hausse envisagée de la CSG et de la CRDS et par l'arrêt de la défiscalisation des heures supplémentaires parmi d'autres joyeusetés.

Dans ces conditions, comment mener sa carrière? Doit-on s'accrocher à son emploi actuel quand on en a ou doit-on se décourager quand on est chômeur?

S'accrocher à son emploi actuel ?

 Ca peut être rassurant d'emblée. Toutefois ce n'est pas ainsi qu'on soigne son employabilité. Si vous êtes stressé, malheureux ou amer à votre poste actuel, tôt ou tard ça se sentira et tôt ou tard votre situation deviendra difficile et votre patron pourrait vouloir chercher à vous remplacer ou à vous mettre au placard. Alors, souvent il est préférable de prendre les devants. Ce conseil est valable à tout âge car si un employeur est disposé à embaucher un "vieux", c'est plus rassurant que de se voir placé sur la liste des départs pour cause d'âge dans votre entreprise actuelle...

Se décourager quand on est chômeur ?

Bien sûr que c'est la tendance naturelle de nos jours parce qu'à la différence des temps anciens (il y a 30 ans), on peut rester en recherche d'emploi très longtemps, voire jusqu'à l'âge de la retraite. Perspective peu encourageante en effet. Toutefois dans cette situation, des décisions doivent être prises et souvent elles ne le sont aps, les jours se suivant sans que rien ne se passe. Il faut agir avant le découragement. C'est-à-dire avant 5 mois. Statistiquement, Si vous n'avez pas reçu de propositions dans cette période, il ne faut pas s'accrocher au travail salarié. Il ne faut pas non plus se lancer dans une formation, nouveau miroir aux allouettes. Non, il faut DECIDER :

- soit de ne plus travailler. Après tout, le travail n'est pas tout dans la vie et si vous avez des moyens financiers, il est souvent plus facile qu'on ne le croit de ne plus rien faire (car travailler engendre des dépenses : transport, vêtements, repas à l'extérieur, externalisation de tâches qu'on n' a pas le temps de faire, parfois même dépenses de santé supplémentaires, etc.), surtout si vous  partez vous installer dans des pays où le coût de le vie est peu élevé. L'esentiel c'est de s'être préparé pendant sa péridoe d'activité à cette nouvelle vie et de ne pas en concevoir des remords (c'est peut-être le plus difficile).

- soit de se mettre à son compte. C'est, plus souvent qu'on ne le pense, les recherches de postes salariés infructueuses ou/et les rancoeurs contre ses anciens patrons qui déclenchent l'envie de créer son activité au lieu d'attendre que les autres la crée pour vous. Et le taux de réussite est strictement équivalent au taux de ceux qui se sont mis à leur compte tout en étant encore salarié. Là aussi contre une idée reçue...

- soit, quand c'est possible, d'attendre sagement la retraite. Cela n'a rien de déshonorant : vous avez cotisé pour cela. Même si les agents du POLE EMPLOI font semblant de vous inciter à continuer de rechercher un travail à 60 ans : que d'argent de contribuable perdu ! que d'hypocrisie !

 

 

 

14/08/2012

REFORMER LE DROIT DU TRAVAIL POUR L'EMPLOI ?

Code du travail.jpgCe qu'on pourrait attendre du gouvermement AYRAULT, c'est de soulager les entreprises et de leur rendre leur compétitivité par une forte baisse des charges, au premier rang desquelles, les charges sociales et une forte baisse des contraintes qui pèsent sur les employeurs.

En échange d'une purge des dépenses publiques et d'un effort fiscal bien réparti entre tous.

Pourquoi un employeur doit-il prendre en charge la formation? N'y-a-t-il pas une Education nationale qui représente déjà le premier budget de l'Etat avec les résultats navrants qu'on sait ?

Pourquoi un employeur doit-il prendre en charge les dépenses familiales ? N'y a-t-il pas des impôts qui par la voie de la répartition sont censés aider les familles ?

Pourquoi un employeur doit-il prendre en charge le logement, le transport, la santé des salariés ? N'y-a-t-il pas des impôts pour ça et des Ministères compétents?

Moins de charges c'est aussi des salaires plus élevés qui permettraient justement à chacun de bien se loger, de bien se soigner...

Moins de contraintes, c'est plus de flexibilité et un Code du travail allégé. Le CDI est aujourd'hui non pas un contrat à durée indéterminée mais un Risque à Coût Incalculable pour l'employeur.

Est-on certain que les organismes para-étatiques qui gèrent ces charges directement ou indirectement sont les plus efficients ?

Seule la compétitivité crée le profit. Seul le profit permet l'investissement, la réindustrialisation et l'exportation.

Seuls l'investissement, la réindustrialisation et l'exportation créent de l'emploi et assurent des carrières sereines.

17/07/2012

La mauvaise employabilité des jeunes...

emploi des jeunes.jpgPourquoi, en France principalement, les "jeunes" éprouvent des difficultés sérieuses à entamer leur carrière professionnelle ?

Les réponses apportées par les gouvernements successifs sont systématiquement les plus mauvaises qui soient. Et le nouveau gouvernement reste dans cette ligne du prêt à penser inéfficace avec ses contrats intergénérationnels :

L’entrée sur le marché du travail des jeunes et du maintien ou retour en activité des seniors sont désormais liés au moyen du «contrat de génération» pour les entreprises embauchant un jeune tout en gardant un senior, avec un allègement de charges à la clef. François Hollande table sur 500 000 contrats dans les cinq ans à venir pour un coût estimé 2,3 milliards.
 
Pour l'embauche d'un jeune de moins de 30 ans en CDI, l’exonération reste totale, mais, pour le maintien d'un senior de plus de 55 ans, elle ne sera que partielle: seule la cotisation chômage disparaît. 

Comme si le problème était là.

Le problème est que le problème est mal posé. Il sera donc mal résolu. Il y a bien sûr la crise économique qui supprime des marchés et des entreprises donc des emplois, jeunes ou pas jeunes. Mais il y a surtout de nombreux postes qui ne trouvent pas de candidats et il y a de nombreux candidats qui ne trouvent pas de postes. Ces derniers sont notamment des "jeunes". Pourquoi?

Certaines affirmations ou questions reviennent souvent à ce sujet : "il faut faire confiance aux jeunes", "les employeurs veulent uniquement des personnes qui ont de l'expérience mais comment en acquérir si on n'est pas embauché ?", "j'ai des diplômes de tel niveau, donc j'ai droit à un poste de tel niveau", etc...

En réalité, voyons les choses en face. les raisons qui expliquent que les jeunes, de nos jours, ne parviennent pas facilement à décrocher un emploi stable sont pourtant évidentes :

1°) les politiques, les professeurs et les médias propagent l'idée, fausse, que tout le monde est capable de tout, que tout le monde a droit à un poste élevé, que seules les métiers tertiaires sont socialement et financièrement intéressants, qu'il vaut mieux être chômeur hautement diplômé qu'artisan ou commercial terrain. Ecoutez les journalistes des chaînes de télévision : ils ne parlent que de bureau et non d'atelier, de boutique ou de chantier. Les mots ne sont pas neutres. Ils donnent aux "jeunes" le sentiment que la voie "normale", c'est le bureau. Ils vont donc se précipiter sur des formations tertiaires embouteillées et sans débouchés : les lettres, les sciences humaines, le droit, etc etc. Beaucoup trop de "jeunes" sont admis dans les universités alors même que tous savent pertinemment que les débouchés n'existent pas: 200 000 étudianst en droit pour 12 000 postes à pourvoir chaque année. C'est un véritable scandale.

2°) la législation sociale en France est hypertrophiée : trop de textes, trop de rigidités, trop de charges financières ou autres, trop de contraintes pour les employeurs qui rendent le recrutement potentiellement lourd de difficultés, de menaces et de dangers à venir. La protection des salariés en place agit contre l'emploi et contre la mobilité désirée par les salariés. Employer un "jeune" est une aventure que les textes actuels découragent. Un "jeune" est un joker, il constitue une inconnue riche de potentialités mais aussi riche de problèmes futurs. Les contraintes qui pèsent sur les entreprises, parce qu'elles rendent la séparation difficile, ne permettent pas de donner une chance aux profils inexpérimentés ou atypiques et relèguent dans les oubliettes du marché du travail tous ceux qui ne sont pas des clones ou qui n'ont pas déjà prouvé leurs capacités. Or, d'années en années, ceux qui font les lois (et qui d'ailleurs sont très peu représentatifs du marché du travail) continuent d'alourdir les textes, d'ajouter rigidités sur rigidités, aiguillonnés par des syndicats tout aussi peu représentatifs...

Conclusion : aucun emploi "aidé " n'a jamais permis de donner du travail. Deux conditions pour retrouver de la fluidité sur le marché de l'emploi:

- améliorer la compétitivité des entreprises en allégeant leurs charges fiscales et sociales et les contraintes juridiques qui pèsent sur elles.

- réformer sérieusement les études afin de ne pas donner la primeur aux formations qui n'ont pas de débouchés mais, au contraire, valoriser les formations qui en ont.