22/10/2013
Haro sur les stages !
Encore une fois, une personne qui n'a jamais mis les pieds dans une entreprise privée va légiférer sur la vie de ces entreprises.
Cette fois-ci c'est Mme Geneviève FIORENTINO, ministre de l'Enseignement supérieur, qui intervient.
Qui est Mme Fiorentino ? Une fonctionnaire qui a d'abord été enseignante, puis assistante parlementaire d'un député, avant de diriger une agence mise en place par la Région Rhône-Alpes et de présider l'IAE de Grenoble.
Que veut-elle faire, cette dame qui n'a jamais mis les pieds dans une entreprise privée ? Enlever encore un peu plus de liberté aux chefs d'entreprises et aux étudiants en réglementant pour la cinquième fois les stages. C'est-à-dire en retirant tout attrait aux stages et en incitant les étudiants et jeunes diplômés à rester chez eux plutôt qu'à tenter leur chance en entreprise. Elle le dit elle-même, de façon parfaitement irresponsable dans une interview au Parisien : "trop de conventions servent en fait de tests de préembauche en fin de cursus." Oui, en effet. Et alors?
Comment ? EN INTRODUISANT DES QUOTAS pour que le nombre de stagiaires ne dépasse pas une certaine proportion dans les entreprises (ndlr : en fonction des effectifs salariés). On parle de 10 %. Que se passera-t-il pour les entreprises qui n'ont pas ou plus de salariés car 10 % de 0 ça fait 0...
Encore un moyen de décourager les étudiants, les demandeurs d'emploi et les entreprises en jetant encore une fois l’opprobre sur ces dernières.
Pourquoi veut-elle faire cela ? Pour éviter qu'une entreprise engage un stagiaire au lieu de créer un poste salarié.Quel mépris pour les salariés ! Ce raisonnement revient à dire qu'un salarié par nature expérimenté ne vaut pas mieux qu'un jeune qui débute et dont le stage, précisément, sert à compléter sa formation sur le terrain.
Encore un moyen d'augmenter le chômage...
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