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23/05/2014

Le recours aux stages une nouvelle fois compliqué...

Le Roux.jpgAu cours de sa séance du soir du mercredi 14 mai, le Sénat a adopté enKhirouni.jpg première lecture avec modifications la proposition de loi de l’Assemblée nationale tendant au développement, à l’encadrement des stages et à l’amélioration du statut des stagiaires.

Proposée par Bruno LE ROUX, Chaynesse KHIROUNI et les membres du groupe socialiste, républicain et citoyen et apparentés de l’Assemblée nationale, cette proposition de loi vise, d'une part, à réaffirmer que " le stage doit être un outil à part entière au service du cursus de formation" et, d'autre part, à "mieux protéger les droits des stagiaires".

On relèvera avec consternation que ni M. LE ROUX ni Mme KHINOUNI n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise et ne sont donc pas conscients des ravages que ces nouvelles rigidités vont introduire dans le processus des stages...

25/02/2014

Toujours plus de contraintes pour les entreprises

Toujours plus de contraintes pour les entreprises qui sont toujours présentées comme des délinquants en puissance. Les beaux discours de M. Hollande, décidément, ne se traduisent pas dans la réalité. Son gouvernement, dont l’incompétence est de notoriété publique, a non seulement fait voter une proposition de loi qui rigidifie encore un peu plus les relations entre stagiaires et entreprises mais a aussi laissé des députés de l’extrême gauche renforcer encore le côté coercitif du texte.

Il n'était pourtant plus qu'une quinzaine de députés dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 février 2014 pour voter cette loi.

Voici les principales mesures adoptées par des parlementaires, qui, on se doit de le rappeler toujours, sont, en majorité, des personnes qui n’ont jamais travaillé dans une entreprise privée et qui légifèrent sur des choses qu’ils ne connaissent pas :

-          - Les stagiaires auront droit aux tickets restaurants et à une prise en charge partielle des frais de transport.

-          - Un amendement du Front de Gauche étend les compétences de l'Inspection du travail au constat et à la sanction d'abus de stages, caractéristiques du travail dissimulé.

-       - Un autre raccourcit à un mois le délai pour que les Prud'hommes se prononcent sur la requalification de certains stages en contrats de travail.

-  La proposition de loi prévoit de fixer un nombre limité de stagiaires par entreprise.     Elle prévoit également que le tuteur nommé par l'entreprise ne pourra encadrer qu'un nombre limité de stagiaires. Le non-respect de ces règles pourra être sanctionné par une amende.

-    Le texte, tel que revu par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, oblige les établissements à aider à trouver des stages - qui ne pourront durer plus de six mois - et encadre les horaires - qui ne pourront pas être supérieurs à 48 heures par semaine.

-    Il propose aussi de renforcer les contrôles de l'inspection du travail et rend obligatoire l'inscription des stagiaires dans le registre unique du personnel.

Le texte, doit désormais passer au Sénat. Voilà en tout cas, de bonnes raisons supplémentaires pour les entreprises de ne plus prendre de stagiaires et pour les jeunes de commencer leur carrière professionnelle par une note supplémentaire de méfiance…

22/10/2013

Haro sur les stages !

Encore une fois, une personne qui n'a jamais mis les pieds dans une entreprise privée va légiférer sur la vie de ces entreprises.

Cette fois-ci c'est Mme Geneviève FIORENTINO, ministre de l'Enseignement supérieur, qui intervient.

Qui est Mme Fiorentino ? Une fonctionnaire qui a d'abord été enseignante, puis assistante parlementaire d'un député, avant de diriger une agence mise en place par la Région Rhône-Alpes et de présider l'IAE de Grenoble.

Que veut-elle faire, cette dame qui n'a jamais mis les pieds dans une entreprise privée ? Enlever encore un peu plus de liberté aux chefs d'entreprises et aux étudiants en réglementant pour la cinquième fois les stages. C'est-à-dire en retirant tout attrait aux stages et en incitant les étudiants et jeunes diplômés à rester chez eux plutôt qu'à tenter leur chance en entreprise. Elle le dit elle-même, de façon parfaitement irresponsable dans une interview au Parisien : "trop de conventions servent en fait de tests de préembauche en fin de cursus." Oui, en effet. Et alors?

Comment ? EN INTRODUISANT DES QUOTAS pour que le nombre de stagiaires ne dépasse pas une certaine proportion dans les entreprises (ndlr : en fonction des effectifs salariés). On parle de 10 %. Que se passera-t-il pour les entreprises qui n'ont pas ou plus de salariés car 10 % de 0 ça fait 0...

Encore un moyen de décourager les étudiants, les demandeurs d'emploi et les entreprises en jetant encore une fois l’opprobre sur ces dernières.

Pourquoi veut-elle faire cela ? Pour éviter qu'une entreprise engage un stagiaire au lieu de créer un poste salarié.Quel mépris pour les salariés ! Ce raisonnement revient à dire qu'un salarié par nature expérimenté ne vaut pas mieux qu'un jeune qui débute et dont le stage, précisément, sert à compléter sa formation sur le terrain.

 Encore un moyen d'augmenter le chômage...

07/03/2013

A PROPOS DES STAGES...

stagesC 'est une vieille lune : beaucoup s'imaginent à droite comme à gauche que le système des stages en entreprise, c'est la porte ouverte à l'"exploitation" et que c'est une façon pour beaucoup d'éviter d'embaucher.

Les récents propos de la ministre de l'enseignement supérieur, Madame FIORASSO, une enseignante et agent de collectivités locales qui n'a jamais vraiement travaillé en entreprise et qui n'y a jamais été stagiaire, illustrent une fois de plus cette idée.

Elle pense qu'un stagiaire vaut un salarié et que beaucoup ne prennent des stagiaires que pour éviter de recruter un salarié. Cette idée est indécente :

Quelle indécence pour les salariés : leur expérience ne vaudrait donc rien ?

Quelle indécence pour les entreprises : la plupart d'entre elles en France sont en grande difficulté dans la période de crise actuelle. Autrement dit : une décision de ne plus recruter de stagiaires n'entrainerait évidemment pas une décision de recruter des salariés pour les mêmes postes.

Quelle indécence pour les jeunes : conséquence des appréciations de la ministre : il faut interdire les stages de plus de 6 mois et interdire les stages en dehors des cursus de formation. Quelle belle idée pour réduire encore les possibilités de stages pour les jeunes et pour les empêcher de tester de nouvelles activités, de changer une orientation qui se révèlerait décevante...

Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : stages