Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/07/2014

Les métiers qui montent?

Le Point, magazine d'information de haute qualité par ailleurs, vient de publier une "étude exclusive" sur les nouveaux métiers.

Le blog CARRIERE ne pouvait que s'y intéresser. Mais hélas, on doit bien constater que cette étude qui est, selon ses auteurs, décalquée d'une étude anglo-saxonne, est bien étonnante.

Elle affirme par exemple que la fonction de "officier de la Cour" ou de "commis de tribunal" sont des métiers très menacés dans l'avenir. Ce serait ennuyeux si ces métiers existaient en France.

Ou encore que le métier de percepteur est très menacé (si ça pouvait être vrai...)

Ou bien que l'avenir est bouché pour le métier de scrutateur... Espérons qu'il ne faut pas craindre la disparition des élections et de la démocratie, mais qu'il faut plutôt croire en une erreur de traduction.

En revanche, soyons optimistes pour la carrière de entrepreneur en pompes funèbres, métier qui n'est pas appelé à disparaître selon cette étude (mais on s'en doutait hélas un peu) même s'il est "un peu menacé" (par qui?).

On sera moins étonné de lire que le barbier a peu d'avenir mais on le sera plus de savoir que le conseiller fiscal est quasi en voie d'extinction...

Les exemples de nos étonnements sont nombreux.

Ce n'est peut-être pas le bon conseil à suivre pour ceux de nos lecteurs qui recherchent une meilleure orientation pour leurs CARRIERES.

29/06/2014

Nos carrières en France sont en danger si l'inertie du gouvernement continue !

Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier ministre, notre appel solennel est avant tout un cri d'alarme de citoyens français inquiets pour l'avenir de leur pays".

Dans une lettre ouverte signée par les dirigeants de toutes les organisations patronales (MEDEF, CGPME, l'UPA (artisanat), FNSEA (agriculteurs), UNAPL (professions libérales), AFEP (grandes entreprises), Croissance + (entreprises à forte croissance) et ASMEP-ETI (entreprises de taille intermédiaire) publiée dans le Journal du Dimanche et adressée à François Hollande et Manuel Valls les entreprises de France poussent un "cri d'alarme". 

Concrètement, ils demandent au gouvernement d'appliquer les réformes promises. Parmi elles : baisses des impôts, simplification des normes, réductions des dépenses publiques. "Depuis une décennie, notre pays s'affaiblit, et contrairement à nos voisins européens, aucun signe de reprise ne s'annonce", jugent les auteurs de la lettre, fustigeant une réglementation qui "contraint les initiatives". Pour ces chefs d'entreprises, "il faut agir rapidement".

Après des "discours qui ont redonné espoir aux entrepreneurs", ils constatent que les actes ne suivent pas les discours et réclament "trois actes concrets" :

- inclure de manière explicite et rapidement" dans la loi les promesses du Pacte de responsabilité sur une baisse des charges et de la fiscalité.

- mettre en place un moratoire sur "tout texte législatif et administratif qui viendrait complexifier notre réglementation, mettre des contraintes ou renforcer les contrôles et les sanctions sur les entreprises et les entrepreneurs".

- réaliser enfin des "réformes structurelles" sans "tabous" ni "dogmes" pour baisser la dépense publique.

Ils poursuivent : "Il nous faut désormais assumer, dans l'action, une politique en faveur de la croissance et de l'emploi, donc des entreprises et de leurs salariés". Il faut accepter de regarder enfin les blocages structurels, de toucher à des tabous ou des dogmes, de moderniser, de capitaliser sur les fonctionnaires et leur envie de faire".

Si l'exode des diplômes français doit être arrêté, il est urgent que ces demandes soient entendues...

18/06/2014

Comment décourager les patrons de prendre des apprentis...

Le nombre d'apprentis est en baisse constante. Pourtant tous les politiques affirment que l'apprentissage constitue la meilleure voie vers le CDI.

Que se passe-t-il?

On trouvera ci-dessous un exemple de ce que craignent les employeurs (il est à craindre que la même solution s'appliquera désormais aussi aux stagiaires avec la nouvelle réforme des stages) :

 

Un salarié avait été engagé  dans le cadre d'un contrat d'apprentissage, à compter du 7 septembre 1998 jusqu'au 31 août 1999, en vue de préparer un baccalauréat professionnel. Le contrat avait pris normalement fin à la survenance de son terme.  Sic ans après (!), le 12 décembre 2005, l’intéressé a  saisi la juridiction prud'homale pour obtenir la requalification de son contrat d'apprentissage en contrat à durée indéterminée et la condamnation de son employeur au paiement de diverses sommes à titre notamment de licenciement sans cause réelle et sérieuse au motif qu'il avait fait le même travail que les salariés en CDI. La Cour de cassation lui a donné raison.(Cass soc. 13 février 2013).

).

10/06/2014

Comment décourager les employeurs

Le gouvernement actuel a trouvé !

Vous saviez que le contrat de travail pouvait se terminer par le licenciement ou la démission (sans parler des cas de force majeure ou de l'intervention d'un juge). Eh bien, désormais, le salarié peut simplement PRENDRE ACTE de la rupture aux tords de son employeur et même, comme il n'est pas question qu'il attende que les Prud'hommes se soient prononcé sur sa démission déguisée, la loi BRAILLARD lui permet de sauter l'étape de la conciliation et il doit être entendu par le juge dans les 30 jours !

Qui est ce Monsieur Braillard ? Un député certes mais qui, comme beaucoup de ses collègues, n'a évidemment jamais créé une entreprise ni même mis les pieds dans une entreprise... Sinon, il n'aurait pas commis cette absurdité qui enlève encore une fois le désir de recruter...

23/05/2014

Le recours aux stages une nouvelle fois compliqué...

Le Roux.jpgAu cours de sa séance du soir du mercredi 14 mai, le Sénat a adopté enKhirouni.jpg première lecture avec modifications la proposition de loi de l’Assemblée nationale tendant au développement, à l’encadrement des stages et à l’amélioration du statut des stagiaires.

Proposée par Bruno LE ROUX, Chaynesse KHIROUNI et les membres du groupe socialiste, républicain et citoyen et apparentés de l’Assemblée nationale, cette proposition de loi vise, d'une part, à réaffirmer que " le stage doit être un outil à part entière au service du cursus de formation" et, d'autre part, à "mieux protéger les droits des stagiaires".

On relèvera avec consternation que ni M. LE ROUX ni Mme KHINOUNI n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise et ne sont donc pas conscients des ravages que ces nouvelles rigidités vont introduire dans le processus des stages...