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16/01/2016

Toutes ces grosses bêtises qu'on diffuse sur la formation

PREMIÈRE GROSSE BÊTISE (ou dogme) : Le gouvernement fait semblant de croire que l'envoi de 500 000 chômeurs "en formation" va permettre de réduire le taux de chômage en France.

Tout le monde sait qu'il ne s'agit que de réduire statistiquement le nombre de demandeurs d'emploi.

On pourrait en rire si ce n'était si contre-productif pour les chômeurs.

Car, en fait, outre que l'enseignement du passé montre que ces plans formation n'ont jamais eu aucune utilité, il apparaît, au contraire, qu'envoyer un chômeur en formation l'éloigne encore plus du marché du travail et creuse un trou dans le CV et rend ainsi plus problématique le décrochage d'un job. En ces temps où tout change vite il est malsain de rester éloigné du marché du travail. Or partir en formlation contribue à cet éloignement.

Et puis, on sait bien que la plupart des formations dispensées sont inutiles voire dangereuses si elles sont déconnectées d'un véritable bilan de compétences. Or la récente loi sur la formation a supprimé quasiment le bilan de compétences.

Et enfin, qui va en bénéficier de ces formations? Qui va les financer ? Qui va les dispenser et à quel rythme? On ne sait rien là-dessus et quand on le saura, le dispositif, comme d'habitude se dégonflera.

Car ceux qui font ainsi dans l'improvisation se moquent éperdument de ceux qui ont perdu leur travail car eux-mêmes sont protégés par leur statut de fonctionnaire...

DEUXIÈME GROSSE BÊTISE (ou dogme) : Le gouvernement et la grande majorité des politiques font semblant de croire que l'allongement de la durée des études, couplée à une démocratisation de l'accès à l'enseignement supérieur, serait intrinsèquement bon pour notre société. L'objectif annoncé par François Hollande d'amener 60% d'une classe d'âge dans le système postscolaire est symbolique de cette croyance.

Le plus élémentaire bon sens rend cette croyance absurde. L'économie française ne peut absorber l'afflux de nouveaux diplômés de masters car aux 140 000 bac + 5 distribués chaque année répondent moins de 40 000 recrutements de cadres juniors. La valeur faciale du diplôme s'effondre et on a ainsi fabriqué de la fausse monnaie et surtout beaucoup de frustrations - et de chômeurs- parmi les jeunes diplômés.

06/01/2016

Ca y est on va inverser la courbe du chômage !

Ca va coûter un milliard d'Euros.

Ca ne va pas créer un emploi supplémentaire.

Mais ça va éjecter des statistiques du chômage 500 000 chômeurs pendant la durée de leur formation...

C'est ainsi que notre gouvernement va faire croire qu'il s'attaque vraiment aux causes du chômage.

Outre que cette politique d'assistance aux frais des contribuables est une absurdité, il sera très difficile de trouver des formations qui soient susceptibles d'aider les chômeurs à se réintégrer dans le marché de l'emploi.

Pour plusieurs raisons : :

- beaucoup d'officines de formation ne sont agréées par POLE EMPLOI que sur des critères qui restent très obscurs.

- en conséquence on peut se poser des questions sur la qualité et l'utilité des formations dispensées, d'autant plus que celles-ci ne sont jamais vraiment évaluées.

- et si ces formations correspondaient vraiment aux besoins du marché du travail et étaient de qualité, leur mise en œuvre prendrait trop de temps pour permettre aux chômeurs de trouver un job. Il faut savoir que toute période non travaillée dans un CV est considérée négativement par un recruteurs potentiel. Or seules de longues formations pourraient effectivement permettre à une personne en recherche d'emploi d'acquérir des compétences utiles marginalement aux entreprises.  Mais cela, les fonctionnaires qui concoctent ces "mesures" ne le savent pas, puisque par nature, ils ne viennent pas de l'entreprise...

Il serait tellement plus intelligent d'utiliser ce milliard pour désendetter la France et ainsi donner de l'air aux entreprises qui pourraient ainsi recruter...

24/12/2015

Le chômage a encore augmenté en novembre, contrairement, une fois encore, aux affirmations du Ministère du travail

5.442.500 chômeurs de catégorie A, B ou C !

Lorsque l’on prend en compte les chômeurs ayant travaillé dans le mois (même une heure !) tout en étant toujours en recherche d’emploi (catégories B et C), la performance de novembre est moins bonne que les médias et le Ministère du Travail le disent puisque novembre 2015 est encore marqué par une progression du nombre de chômeurs, qui continue à se rapprocher du seuil symbolique des 5,5 millions de chômeurs. Mais la hausse est de (seulement) 3.000, soit +0,1 %. Le mois dernier, la France comptait 5.442.500 demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C.

Mais ça va aller mieux, Mme EL KHOMRY n'affirme-t-elle pas qu'elle va tout mettre en œuvre pour que cette tendance (qu'elle croit positive) se confirme. Chiche ! : elle va réformer le code du travail, réduire le montant des charges sociales et arrêter de changer tous les mois la réglementation ?

22/12/2015

Pour une gestion plus démocratique des retraites des salariés du privé

Les régimes de retraite des salariés du secteur privé gèrent les revenus de 14 millions de retraités et prélèvent 147 milliards d’euros de cotisations obligatoires sur 18 millions de salariés. 

Est-il normal que les administrateurs qui siègent dans leurs Conseils d’administration soient désignés et renouvelés sans élections
, et sans que les affiliés de ces régimes, retraités et cotisants, aient leur mot à dire ?

Non, bien sûr ! Et il n’est pas plus normal que certains de ces administrateurs ne soient même pas affiliés eux-mêmes à ces régimes du privé. C’est pourtant le cas. 

Il en est ainsi du propre président de la CNAV, Gérard Rivière, syndicaliste FO, qui a accompli toute sa carrière à la Poste, ou encore de Guy Charré, également syndicaliste FO, qui siège au Conseil d’administration de la CNAV et préside la Carsat Centre-Ouest, alors qu’il est agent hospitalier à l’hôpital public de Montmorillon. Et il en va de même au sein des régimes de retraite complémentaires des salariés du privé, l’AGIRC et l’ARRCO : ainsi, Eric Pérès, Secrétaire général de FO-Cadres, figure au conseil d’administration de l’AGIRC, mais a fait carrière à la préfecture des Hauts-de-Seine, à l’Education nationale et à la RATP.

Plus généralement, les membres des conseils d’administration des caisses de retraite du privé, même quand ils ont fait carrière dans le secteur privé, y sont nommés par des syndicats contrôlés par le secteur public, d’où vient la majorité de leurs adhérents. Ils défendent donc prioritairement les régimes spéciaux, en sacrifiant, si nécessaire, les intérêts des régimes du privé. 

C’est ce qui explique que ces derniers fassent les frais de toutes les réformes, tandis que les régimes spéciaux sont la plupart du temps épargnés (et lorsque d’aventure, leurs privilèges devenant trop voyants, ils font l’objet d’une mesure dite d’« alignement », ladite mesure est « compensée » par l’octroi d’autres avantages).

C’est pourquoi Sauvegarde Retraites combat pour la restauration de la démocratie sociale, en coopération avec de nombreux parlementaires. Avec l’appui actif de notre association, deux propositions de loi ont été déposées, l’une à l’Assemblée nationale et l’autre au Sénat, afin d’exiger :

  • que les administrateurs qui siègent aux Conseils d’administration des régimes de retraites des salariés du privé soient élus par les affiliés à ces régimes et non plus désignés par les syndicats, eux-mêmes contrôlés par les défenseurs des régimes spéciaux du secteur public ;
  • et qu’en outre, ces administrateurs soient eux-mêmes obligatoirement affiliés au régime qu’ils sont chargés d’administrer.

Mais il faut que ces propositions de loi soient votées le plus vite possible. C’est pourquoi Sauvegarde Retraites vous appelle à signer la pétition ci-jointe, adressée au Président de la République, François Hollande, pour restaurer la démocratie dans les régimes de retraites du secteur privé.

Pétition au Président de la République, M. François Hollande, pour une réforme démocratique de la gestion des régimes de retraite du privé

Sauvegarde retraites.jpg

27/11/2015

5 435 800 chômeurs en France en octobre 2015 !

La révélation ce jour du taux de chômage pour octobre prouve une fois encore (cf notre article du 27 octobre) qu'il était vain de se réjouir d'une soit-disant baisse du chômage en France.

Le chômage n'avait pas reculé en septembre !

Et il continue son augmentation en octobre. Encore une promesse de nos gouvernants non tenue. On notera cette fine remarque de notre invraisemblable ministre du travail, Mme EL KHOMRI : "ces chiffres ne sont pas satisfaisants"

Au total, fin octobre 2015, le nombre de demandeurs d'emploi de catégories A, B, C s'établit à 5 435 800 en métropole (5 740 600 Dom compris). Soit UN QUART DE LA POPULATION ACTIVE NON FONCTIONNAIRE !

Et on sait ce qu'il faudrait faire pour que nos compatriotes retrouvent du travail...