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29/06/2014

Nos carrières en France sont en danger si l'inertie du gouvernement continue !

Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier ministre, notre appel solennel est avant tout un cri d'alarme de citoyens français inquiets pour l'avenir de leur pays".

Dans une lettre ouverte signée par les dirigeants de toutes les organisations patronales (MEDEF, CGPME, l'UPA (artisanat), FNSEA (agriculteurs), UNAPL (professions libérales), AFEP (grandes entreprises), Croissance + (entreprises à forte croissance) et ASMEP-ETI (entreprises de taille intermédiaire) publiée dans le Journal du Dimanche et adressée à François Hollande et Manuel Valls les entreprises de France poussent un "cri d'alarme". 

Concrètement, ils demandent au gouvernement d'appliquer les réformes promises. Parmi elles : baisses des impôts, simplification des normes, réductions des dépenses publiques. "Depuis une décennie, notre pays s'affaiblit, et contrairement à nos voisins européens, aucun signe de reprise ne s'annonce", jugent les auteurs de la lettre, fustigeant une réglementation qui "contraint les initiatives". Pour ces chefs d'entreprises, "il faut agir rapidement".

Après des "discours qui ont redonné espoir aux entrepreneurs", ils constatent que les actes ne suivent pas les discours et réclament "trois actes concrets" :

- inclure de manière explicite et rapidement" dans la loi les promesses du Pacte de responsabilité sur une baisse des charges et de la fiscalité.

- mettre en place un moratoire sur "tout texte législatif et administratif qui viendrait complexifier notre réglementation, mettre des contraintes ou renforcer les contrôles et les sanctions sur les entreprises et les entrepreneurs".

- réaliser enfin des "réformes structurelles" sans "tabous" ni "dogmes" pour baisser la dépense publique.

Ils poursuivent : "Il nous faut désormais assumer, dans l'action, une politique en faveur de la croissance et de l'emploi, donc des entreprises et de leurs salariés". Il faut accepter de regarder enfin les blocages structurels, de toucher à des tabous ou des dogmes, de moderniser, de capitaliser sur les fonctionnaires et leur envie de faire".

Si l'exode des diplômes français doit être arrêté, il est urgent que ces demandes soient entendues...