Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/07/2014

Les métiers qui montent?

Le Point, magazine d'information de haute qualité par ailleurs, vient de publier une "étude exclusive" sur les nouveaux métiers.

Le blog CARRIERE ne pouvait que s'y intéresser. Mais hélas, on doit bien constater que cette étude qui est, selon ses auteurs, décalquée d'une étude anglo-saxonne, est bien étonnante.

Elle affirme par exemple que la fonction de "officier de la Cour" ou de "commis de tribunal" sont des métiers très menacés dans l'avenir. Ce serait ennuyeux si ces métiers existaient en France.

Ou encore que le métier de percepteur est très menacé (si ça pouvait être vrai...)

Ou bien que l'avenir est bouché pour le métier de scrutateur... Espérons qu'il ne faut pas craindre la disparition des élections et de la démocratie, mais qu'il faut plutôt croire en une erreur de traduction.

En revanche, soyons optimistes pour la carrière de entrepreneur en pompes funèbres, métier qui n'est pas appelé à disparaître selon cette étude (mais on s'en doutait hélas un peu) même s'il est "un peu menacé" (par qui?).

On sera moins étonné de lire que le barbier a peu d'avenir mais on le sera plus de savoir que le conseiller fiscal est quasi en voie d'extinction...

Les exemples de nos étonnements sont nombreux.

Ce n'est peut-être pas le bon conseil à suivre pour ceux de nos lecteurs qui recherchent une meilleure orientation pour leurs CARRIERES.

18/06/2014

Comment décourager les patrons de prendre des apprentis...

Le nombre d'apprentis est en baisse constante. Pourtant tous les politiques affirment que l'apprentissage constitue la meilleure voie vers le CDI.

Que se passe-t-il?

On trouvera ci-dessous un exemple de ce que craignent les employeurs (il est à craindre que la même solution s'appliquera désormais aussi aux stagiaires avec la nouvelle réforme des stages) :

 

Un salarié avait été engagé  dans le cadre d'un contrat d'apprentissage, à compter du 7 septembre 1998 jusqu'au 31 août 1999, en vue de préparer un baccalauréat professionnel. Le contrat avait pris normalement fin à la survenance de son terme.  Sic ans après (!), le 12 décembre 2005, l’intéressé a  saisi la juridiction prud'homale pour obtenir la requalification de son contrat d'apprentissage en contrat à durée indéterminée et la condamnation de son employeur au paiement de diverses sommes à titre notamment de licenciement sans cause réelle et sérieuse au motif qu'il avait fait le même travail que les salariés en CDI. La Cour de cassation lui a donné raison.(Cass soc. 13 février 2013).

).

23/05/2014

Le recours aux stages une nouvelle fois compliqué...

Le Roux.jpgAu cours de sa séance du soir du mercredi 14 mai, le Sénat a adopté enKhirouni.jpg première lecture avec modifications la proposition de loi de l’Assemblée nationale tendant au développement, à l’encadrement des stages et à l’amélioration du statut des stagiaires.

Proposée par Bruno LE ROUX, Chaynesse KHIROUNI et les membres du groupe socialiste, républicain et citoyen et apparentés de l’Assemblée nationale, cette proposition de loi vise, d'une part, à réaffirmer que " le stage doit être un outil à part entière au service du cursus de formation" et, d'autre part, à "mieux protéger les droits des stagiaires".

On relèvera avec consternation que ni M. LE ROUX ni Mme KHINOUNI n'ont jamais mis les pieds dans une entreprise et ne sont donc pas conscients des ravages que ces nouvelles rigidités vont introduire dans le processus des stages...

10/04/2014

ENCORE UNE LOI QUI NE FACILITE PAS LA MOBILITE... DONC L'EMBAUCHE ET LES CARRIERES

Parmi les lois absurdes antisociales et antiéconomiques que Madame Duflot a laissé avant de partir en voici une qui ne va faciliter la mobilité des salariés.

Elle encadre les loyers à un moment où les loyers augmentant peu voire baissent. Ils refluent par exemple  de 0,7 % en Ile-de-France.

86 000 logements supplémentaires ne sont plus mis en location par les propriétaires assommés de charges, de normes et de contraintes. Tétanisés par les hausses de charges et d'impôts les investisseurs dans l'ancien n'achètent plus et attendent de voir si l'encadrement des loyers va les concerner.

Les bailleurs ne louent plus, ils vendent. Moins de logements seront libres pour ceux qui doivent déménager pour assurer leur carrière ou simplement trouver un travail...

04/03/2014

Le choc de la complexification...

Réforme du temps partiel, instauration d'un régime frais de santé obligatoire, création de la base de donnée unique du CE, mise en conformité des régimes de prévoyance, réforme de la formation professionnelle, réforme des retraites, nouvelles modalités de consultation du CE, réforme de la représentativité des syndicats patronaux …

Le choc est bien là, mais quand l'inflation législative atteint un tel niveau, sous perfusion de normes européennes, et en y intégrant des dispositions transitoires si complexes à appréhender, c'est la simplification qui se fait attendre et la compétitivité qui recule !

Où est le pragmatisme et l’efficacité qui doivent guider la conception de toute norme juridique ?

Les lois sociales sont, hélas, de plus en plus déconnectées des relations sociales et de la vie des entreprises. Détournées de leur finalité et devenant de véritables instruments politiques, il ne faut pas s’étonner qu’elles soient si compliquées et si technocratiques.

Au final, c'est l’entreprise, le justiciable, l'emploi et la démocratie qui paient l'addition.

Une seule lueur d'espoir dans cette océan de complexification : la rupture conventionnelle. Elle vogue avec sérénité vers plus de sécurité juridique, sous la bienveillance de la Cour de cassation que l'on n'attendait pas dans ce rôle.