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17/03/2016

Les "jeunes " dans la rue...

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La désinformation continue de plus belle. Dès que 5 000 étudiants manifestent (sur des millions) ou quand 200 établissements (sur des milliers) sont bloqués (par la force la plupart du temps), la presse titre : "les jeunes dans la rue !".

Cette loi EL KHOMRI était pourtant, même dans sa version initiale, un ersatz de solution au problème du chômage des jeunes, mais elle allait dans le bon sens. Qui donc expliquera à ces quelques jeunes très minoritaires qu'en manifestant ainsi ils font tout pour rester englués dans le chômage, comme le souhaite si ardemment les syndicats qui préservent ceux qui ont un poste au détriment de ceux qui aimeraient en avoir un.

L'immobilisme est néfaste à la fois pour les chômeurs  car la peur de licencier empêche les patrons de recruter des profils atypiques : des jeunes sans expérience, des salariés désorientés et des "vieux"...

L'immobilisme est néfaste aussi pour ceux qui travaillent car la rigidité actuelle du code du travail empêche les salariés en poste de prendre des risques et de progresser dans leur carrière.

 

27/02/2016

POURQUOI FAIRE SIMPLE ?

Ceux qui ont inventé ces "aides" à l'embauche se sont-ils mis dans la peau d'un chef d'entreprise ?

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18/02/2016

La loi EL KHOMRI, une avancée du droit du travail ?

D'après nombre de journalistes et de politiciens, la loi EL KHOMRI constitue un progrès qui répond aux demandes du MEDEF...

Deux exemples qui nous font douter.

Ainsi, elle va "sécuriser le licenciement économique en limitant les contestations devant le juge".

D'où sort-on cette idée absurde ?

Ce n'est pas parce qu'une loi définit la difficulté économique qui justifierait le licenciement qu'il y aura moins de saisine des Prud'hommes ou une réduction du champ d'interprétation du juge !

Pour deux raisons. D'une part, le Code du Travail et la Jurisprudence avaient déjà largement défini ce qui pouvait motiver un licenciement économique. d'autre part, un salarié pourra toujours contester devant le juge que le licenciement, par exemple, n'est pas motivé par une réorganisation nécessaire à la sauvegarde de la compétitivité.

Ainsi également, le barème des indemnités prud'homales va limiter le coût d'un licenciement sans cause.

On peut ne pas y croire. Là encore, pour deux raisons. D'une part la tentation sera forte de s'aligner sur le barème qui est censé constituer un plafond et qui sera très vite considéré dans la pratique comme un plancher. D'autre part rien n'empêchera les avocats d'arrondir les indemnités en réclamant des indemnités supplémentaires en se fondant par exemple sur un prétendu harcèlement ou une prétendue discrimination ou encore un préjudice distinct du licenciement...

04/02/2016

Le simulateur d'embauche

Mon entreprise de 0 salariés

souhaite embaucher un non cadre rémunéré 2500
brut par mois
sur la commune de75010

Cela coûtera 3555 € par mois à mon entreprise.

Mon salarié touchera 1946 € par mois.

Enfin une excellente mesure pour connaître précisément le coût direct d'un recrutement (bien sûr, il faut ajouter les coûts indirects : médecine du travail, divers congés rémunérés, avantages de convention collective, coûts administratifs, etc. qui sont en moyenne en France de l'ordre de 35 %, soit un coût total pour l'entreprise de 4430 €). C'est grâce au simulateur d'embauche lancé par L’État, pour le moment en version-test à : modernisation.gouv.fr/cout-embauche

16/01/2016

Toutes ces grosses bêtises qu'on diffuse sur la formation

PREMIÈRE GROSSE BÊTISE (ou dogme) : Le gouvernement fait semblant de croire que l'envoi de 500 000 chômeurs "en formation" va permettre de réduire le taux de chômage en France.

Tout le monde sait qu'il ne s'agit que de réduire statistiquement le nombre de demandeurs d'emploi.

On pourrait en rire si ce n'était si contre-productif pour les chômeurs.

Car, en fait, outre que l'enseignement du passé montre que ces plans formation n'ont jamais eu aucune utilité, il apparaît, au contraire, qu'envoyer un chômeur en formation l'éloigne encore plus du marché du travail et creuse un trou dans le CV et rend ainsi plus problématique le décrochage d'un job. En ces temps où tout change vite il est malsain de rester éloigné du marché du travail. Or partir en formlation contribue à cet éloignement.

Et puis, on sait bien que la plupart des formations dispensées sont inutiles voire dangereuses si elles sont déconnectées d'un véritable bilan de compétences. Or la récente loi sur la formation a supprimé quasiment le bilan de compétences.

Et enfin, qui va en bénéficier de ces formations? Qui va les financer ? Qui va les dispenser et à quel rythme? On ne sait rien là-dessus et quand on le saura, le dispositif, comme d'habitude se dégonflera.

Car ceux qui font ainsi dans l'improvisation se moquent éperdument de ceux qui ont perdu leur travail car eux-mêmes sont protégés par leur statut de fonctionnaire...

DEUXIÈME GROSSE BÊTISE (ou dogme) : Le gouvernement et la grande majorité des politiques font semblant de croire que l'allongement de la durée des études, couplée à une démocratisation de l'accès à l'enseignement supérieur, serait intrinsèquement bon pour notre société. L'objectif annoncé par François Hollande d'amener 60% d'une classe d'âge dans le système postscolaire est symbolique de cette croyance.

Le plus élémentaire bon sens rend cette croyance absurde. L'économie française ne peut absorber l'afflux de nouveaux diplômés de masters car aux 140 000 bac + 5 distribués chaque année répondent moins de 40 000 recrutements de cadres juniors. La valeur faciale du diplôme s'effondre et on a ainsi fabriqué de la fausse monnaie et surtout beaucoup de frustrations - et de chômeurs- parmi les jeunes diplômés.