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26/01/2014

LES DERNIERES STATISTIQUES DES PRUD'HOMMES DE PARIS

L'année 2013 a été marquée par une recrudescence du nombre des affaires portées devant le Conseil des Prud'hommes de Paris (10 % des contentieux en France) : il y en a eu 18748 contre 14350 en 2012 ! Le stock d'affaires à examiner le 31 décembre 2013 est ainsi passé de 24857 à 28522 ce qui rallongera inévitablement le délai de traitement...

23/01/2014

Des contreparties ?

Certains n'ont toujours pas compris que l'emploi ne se décrète pas et que les contreparties à une baisse des charges viendront naturellement de la meilleure compétitivité des entreprises mais qu'elle ne peuvent être décidées en amont.

La mystification de François HOLLANDE

Sa dernière conférence de presse a été saluée comme une avancée spectaculaire par des journalistes dont la culture économique et la pratique des entreprises ne  constituent pas des points forts.

Qu'a-t-il dit ?

Il a évoqué des allégements de charge de 30 milliards d'Euros. Mais ces allégements incluent le CICE (une absurdité qui n'aurait jamais du être créée). Donc il s'agit en fait de 10 milliards qui devraient générer 10 milliards de bénéfices en plus dont 4 Milliards retourneront à l’État sous forme d'Impôts. Restent donc 6 milliards répartis sur 4 ans, soit 1,5 milliards par an ! Une broutille par rapport aux besoins des entreprises françaises pour créer des emplois alors qu'il aurait fallu au moins 116 milliards d'Euros d'allégements immédiats pour simplement égaler le niveau de prélèvements des entreprises allemandes.

Le MEDEF comme souvent s'est fait rouler et les salariés français aussi dont le sort est évidemment lié à la bonne santé des entreprises...

Pour inverser la courbe du chômage et payer correctement les salariés et les entrepreneurs, il faudrait de vraies mesures courageuses et fermes, que les gouvernements successifs n'ont aps osé prendre depuis 50 ans, telles que par exemple :

- baisser vraiment les prélèvements obligatoires (il est anormal que tout citoyen travaille désormais pour l’État et la collectivité publique jusqu'au mois d'Août chaque année)

- simplifier les normes et en supprimer la plupart comme d'ailleurs l'ahurissant "principe de précaution"

- réécrire entièrement le Code du Travail (qui ne profite qu'à ceux qui ont un poste mais ignore totalement ceux qui en cherche et qui détourne les entreprises du salariat

- réduire la dépense publique, à commencer par le mille-feuille administratif, le mammouth de l’Éducation nationale et la suppression des innombrables comités inutiles

- tenir enfin un discours vraiment favorable à ceux qui créent des emplois, les entreprises

- réformer vraiment le système français de formation avec ses 40 milliards d'Euros pour la plupart perdus dans les méandres des organismes parasites

- réformer la totalité des filières d'enseignement secondaire et supérieur : moins d'heures de cours, moins de diplômes différents, réhabilitation des professeurs et des filières manuelles, etc...

 

 

15/01/2014

Encore une enquête baclée...

discrimination, embauche, carrière, emploiLe célèbre Observatoire national des zones urbaines sensibles, un service du Ministère délégué à la Ville dont le titulaire est Monsieur François LAMY (un homme qui n'a jamais travaillé dans une entreprise, comme ses 38 collègues du gouvernement), vient de diffuser une "enquête" dont la valeur scientifique fait débat.

En effet, dans ses conclusions, cette enquête affirme que les CV parisiens ont plus de chance d'accéder à l'entretien que les CV de Seine-Saint-Denis. Et il a fallu des mois de travail d'un pack de fonctionnaires pour aboutir à cette évidence qui ne démontre en aucune manière qu'il y a eu discrimination infondée.

Pourquoi les CV parisiens ont-ils plus de chance d'aboutir à une entretien ?

Parce que les entreprises préfèrent les candidats dont le lieu de travail est mieux desservi ou est plus proche de leur siège. Et Paris, de ce point de vue, est préférable à un département périphérique. C'est du simple bon sens.

L'enquête avance un autre constat : le candidat a moins de chance s'il habite boulevard Barbès que s'il habite place du Tertre. Quelle est la valeur statistique de ce constat ? Peut-être tout simplement que le seul candidat de Montmartre a des compétences plus en phase avec le profil recherché que le seul candidat du boulevard Barbès... Le constat pourrait être probant s'il faisait état de dizaines de cas similaires. Or sont-ils si nombreux les candidats à habiter place du Tertre ?

De qui se moque-t-on?

Les entreprises ont autre chose à faire que trier des candidatures sur des bases aussi stupides. Mais cela a fait cogiter quelques fonctionnaires. Une source d'économie pour M. Hollande ?

 

 

27/12/2013

Pourquoi le traitement "social" du chômage accroît le chômage

Comme nous l'avions prévu, les chiffres publiés jeudi 26 décembre 2013 par l'INSEE vont confirmer que la courbe du chômage ne s'est pas inversée. Bien au contraire.

Pouvait-il en être autrement ?

- D'abord parce que le nombre des chômeurs à temps partiel (ceux qui ont travaillé une seule heure dans le mois de novembre) n'a jamais cessé d'augmenter. Il est regrettable que l'achiffrisme (le pendant de l'analphabétisme) bien connu des journalistes ne leur permette pas de relever cette incongruité : ce qui compte c'est la totalité des chômeurs, y compris ceux qui ont travaillé quelques heures dans le mois.

- Ensuite parce que les radiations continuent à un rythme soutenu "pour un oui, pour un non", comme l'indique Alain MARCU, le porte parole d'AGIR ENSEMBLE CONTRE LE CHÔMAGE.

- Enfin et surtout parce que la baisse en trompe-l'oeil du nombre de chômeurs de catégorie A du mois dernier était due essentiellement au traitement dit social du chômage, c'est-à-dire aux emplois aidés. Or il faut être conscient que les emplois aidés sont financés par les impôts, donc par les entreprises et les ménages qui pourront moins investir et moins consommer et que la conséquence de cela, ce sera moins de vrais emplois créés.

LE TRAITEMENT SOCIAL DU CHÔMAGE TEND A ACCROÎTRE LE CHÔMAGE en restreignant les ressources des acteurs économiques qui seuls créent des emplois !