Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

12/07/2018

Les rémunérations des patrons

Penser sa carrière, c'est aussi envisager de diriger une entreprise. A cet égard, une étude du CERF remet les pendules à l'heure.

Sur 2 300 000 TPE, seulement 175 120 dirigeants sont salariés (soit moins de 8% des patrons en France). Ceux-ci gagnent en moyenne 51 963 € par an.

Mais les autres sont bien moins lotis. Selon l'INSEE, le revenu moyen des entrepreneurs individuels s'élève à 25 900 € par an!

Dans les micro-entreprises le revenu moyen tombe à 22 100 €, soit 6,14 €/heure pour des patrons qui font près de 70 heures par semaine.

Le revenu de ces patrons n'est autre que le bénéfice de l'activité. Avec des montants aussi faibles, comment prétendre augmenter les revenus des salariés par la participation, comme le prévoit M. Macron et comment augmenter le salaire minimum comme le demandent certains politiques de droite comme de gauche?

 

08/07/2018

5 milliards ½ consacrés en pure perte à la formation des demandeurs d'emploi.

Un récent rapport de la Cour des Comptes nous indique que les moyens publics consacrés à la formation des demandeurs d’emploi se sont élevés à 5,6 Md€ en 2016. Dans ce domaine, l’addition par l’État de plans successifs a abouti à une juxtaposition de dispositifs et à une augmentation de moyens sans stratégie globale ni coordination des acteurs. Pour les demandeurs d’emploi, les résultats apparaissent décevants, car la politique de formation privilégie la recherche de résultats à court terme. Une meilleure adaptation et qualité de l’offre de formation, un conseil et un accompagnement personnalisés, notamment dans le cadre du compte personnel de formation, et une meilleure articulation entre acteurs doivent être recherchés au travers d’une action publique au cadre profondément rénové. La Cour formule 14 recommandations en ce sens.

Les nouveautés introduites précipitamment et sans concertation par Emmanuel Macron contribuent à la pagaille ambiante dans le système de la formation continue en France...

18/03/2018

Pour une grève civique des retraités...

Nous avons reçu ce pamphlet :

Retraités, 

Pendant 3 mois, ne sortez plus, pas de restaurant, pas de voyages, pas de spectacles, pas de bénévolat, on verra ce que pensent nos dirigeants.!

De toute façon, puisqu'on veut nous en prendre de plus en plus je ne DONNE PLUS RIEN à aucune association Faites pareil : elles n'ont qu'à demander à la cour des comptes !!!

 Vent debout les retraités...

Ne gaspillez plus votre énergie, laissez les jeunes desœoeuvrés s'occuper partout du bénévolat !! 

Ne répondez pas favorablement aux appels de fonds genre téléthon, restos du cœur et ….

Nous verrons ainsi si les retraités sont des parasites !!!  .

Merci à ce gouvernement !!!!

A la santé du con de retraité !

Il y a gros à parier que pour une fois les conseils de la Cour des Comptes vont être suivis à la lettre !

La seule arme pour les retraités, c'est le TRANSFERT de ce document...de retraité à retraités.

Inutile de rajouter le moindre commentaire, il suffit de lire le texte ci-dessous ; et malheureusement nous savons que tout cela est exact !

Bon courage, les retraités…

Les retraités doivent se défendre et, pour cela, il suffit qu'ils fassent la grève de leurs actions dans le bénévolat, ce gouvernement aura vite compris qu’ils  sont  indispensables à la nation et qu'ils méritent un peu plus de respect !

 Vent debout les retraités...

La Cour des Comptes considère que l' objectif de rattrapage des revenus des retraités par rapport aux actifs est atteint.

Elle propose donc dans son dernier rapport une hausse de leur imposition.

Revue des mesures proposées et de leurs gains escomptés.

Dans son dernier rapport sur la Sécurité Sociale, la Cour des Comptes préconise de faire davantage participer les retraités à la solidarité nationale.

D'après la Cour des Comptes, les différentes niches fiscales et sociales qui s' appliquent aux retraités représenteraient *un manque à gagner de 12 milliards d' euros pour l'État et la Sécurité Sociale*.

Or, les revenus des têtes blanches sont désormais légèrement plus élevés que ceux des actifs, et leur patrimoine beaucoup plus.

Selon  le président de la Cour Didier Migaud , "*les retraités sont dans une situation financière plus favorable que les actifs, *notamment les jeunes*. Et l' objectif de ces avantages, qui était de réduire l' écart avec les actifs, est atteint. »

Revue des mesures préconisées par la Cour des Comptes :

 

- Supprimer progressivement *l' abattement de 10%*car ils n'ont plus de frais professionnels (gain de 2,7 milliards d' euros).

- Supprimer progressivement l' exonération des majorations de pensions pour les parents de 3 enfants

(gain de 800 millions d' euros).

- Aligner le taux de CSG appliqué aux pensions de retraite sur celui des actifs.

Ce qui soumettrait les 7,9 millions (49%) de retraités aujourd'hui assujettis à une CSG de 6,6% à un taux de  7,5% (gain de 1,2 milliard d'euros).

Les 585000 particuliers employeurs de 70 ans et plus qui bénéficient d'une *exonération de cotisations patronales*,se la verraient supprimée(gain escompté de 380 millions d'euros).

C'est vrai qu'un chirurgien, un ingénieur ou un pilote d' avion en retraite est en situation plus favorable qu'un jeune actif qui bosse à la poste... ! ! ! !

Voilà bien une injustice de taille.  !

*Autre injustice, on a plus de patrimoine à 70 ans qu' à 30 ans.. c'est dingue non ? 

Et j’ajouterai par rapport au patrimoine que nous avons payé très cher les intérêts de nos emprunts qui étaient à l’époque bien supérieurs à 10 %.  Alors que nous réclame t-on ?  Nous avons travaillé beaucoup et longtemps pour avoir ce patrimoine largement mérité et nous n’avons profité d’aucune aide sociale !

C'est vrai aussi que les honteux retraités qui ont connu l'époque de travailler plus pour gagner plus (48 h hebdo et 3 puis 4 semaines de congés) et préparé leur retraite en économisant, sont...has been en regard des 35 h , 5 semaines de congés et RTT, 15  jours de "maternité" pour les hommes, ........etc.

Mais c'est vrai aussi, qu'il faut éviter de parler :

- Des sénateurs

- Des députés·

- Des ministres qui ont la retraite à vie, après 8 mois de ministère

- Des effectifs pléthoriques de ministres, de sénateurs,de députés et de fonctionnaires de l’Administration Territoriale

de la France : régions, départements, arrondissements,cantons, inter-communalité et communes..sans parler de l' administration européenne…

- Des régimes spéciaux

- De ceux qui partent avec 75% du salaire des 6 derniers mois, alors que d'autres partent avec 50 %  du salaire moyen des 25 dernières années

- Des députés européens qui ne paient pas un centime de CSG

- Et…des Présidents de la République en retraite  Giscard, Chirac, Sarkozy et Hollande.

Ex: Sarkozy coûte environ 1 500 000 EUR à la nation chaque année (chauffeurs, retraite, gardes du corps, personnels, voyages, etc., etc…)

- Des journaleux chouchoutés par le pouvoir en place (BFM et Cie...)

- Ceux qui ne paient rien et reçoivent tout.

Et puis, il faut bien payer les RSA, CMU et tous les assistés venus d’ailleurs, alors tout est bon pour trouver des coupables…

Au passage, ils sont loin d'expliquer les 12 ou 17 milliards du trou de la sécu (même pas foutus de savoir combien…).

D'une part, il n'y a pas de déficit, d'autre part, si l’État payait la cotisation de ses fonctionnaires, nous serions "haut la main" en positif !

Bon courage pour l’’avenir…

Sont-ils devenus fous ?

Combien de temps les Français vont laisser faire cela  ?  Le ridicule absolu !

FAIRE SUIVRE POUR NE PAS SE LAISSER FAIRE…

Du bon sens quand même ………

"Si vous êtes d'accord avec ceci, transférez !!!.. à vos amis retraités"

Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : retraités

23/02/2018

Le gouvernement Macron veut, sans raison, la mort des bilans de compétence privés qui ont pourtant démontré leur utilité !

NON à la disparition des centres de Bilans de Compétences privés !

OUI à un Bilan de Compétences de qualité !

Depuis plus de 4 ans, le Bilan de Compétences, créé par la Loi de 1991 est dans la tourmente : grand oublié de la réforme de la formation de 2014, il n’est redevenu finançable dans le cadre du Compte Personnel de Formation (CPF) que depuis le 1er janvier 2017,  notamment grâce à l’action de l’ASCBC (Association Syndicale des Centres de Bilans de Compétences).

Les années 2015 et 2016 ont donc été extrêmement difficiles pour de nombreux centres de bilans privés et beaucoup ont disparu.

Le COPANEF travaille depuis octobre 2017, sans l’assentiment des centres de bilans, à une refonte du bilan de compétences (2 formats de 16 ou 24 heures, accroissement de la lourdeur administrative, contrôle qualité accru,…) qui va entrainer une baisse drastique du montant de la prise en charge du bilan de compétences par les OPCA et les OPACIF.

Alors que le montant de la prise en charge du bilan n’a pas évolué depuis 25 ans, il serait réduit à 1350 euros pour 16 heures et à 1700 euros pour 24 heures ! Avec un montant qui serait le même pour tous les OPCA et OPACIF.  Alors que le coût moyen d’un Bilan de compétences, notamment en Ile de France est à minima de 1850 euros (charges incompressibles sans aucune marge et paiement des consultants) !

Autant dire qu’à ce tarif-là, les centres de bilans privés disparaîtront ! Et avec eux une certaine idée du Bilan de compétences (qualité, expertise, professionnalisme, proximité, disponibilité, compréhension du marché du travail et des évolutions des métiers).

Au moment où  le Président de la République et son gouvernement travaillent à une nouvelle réforme de la formation professionnelle et mettent en avant la volonté de développer un accompagnement de qualité, l’ASCBC dénonce le risque de disparition des centres de bilans privés qui ne pourront plus assurer leurs charges et seront obligés de licencier leurs consultants. Pour les bénéficiaires du bilan, ce sera un choix restreint de centres de bilans et un bilan de moindre qualité.

L’ASCBC demande donc un montant de financement du Bilan de compétences par les OPCA et OPACIF d’au moins 2000 euros.

L’ASCBC invite donc tous les sympathisants du Bilan de Compétences (centres de bilans, bénéficiaires du bilan de compétences qu’ils soient salariés ou demandeurs d’emplois, entreprises,…) à signer cette pétition et à la diffuser le plus largement possible pour faire pression sur les pouvoirs publics et les partenaires sociaux.

Levallois, le 22 février 2018

ASCBC (Association Syndicale des Centres de Bilans de Compétences)

62 rue Danton, 92300 Levallois.

Mail : ascbc©orange.fr               http://www.ascbc.fr/

04/01/2018

Qui veut tuer les bilans de compétences ?

France 2 diffuse mardi 9 janvier à 22 h50 un documentaire sur le bilan de compétences :

 "A Orléans, Paul, un cadre surdiplômé en recherche d'emploi, et Emilie, une jeune serveuse souhaitant se reconvertir, suivent un bilan de compétences dans un cabinet de ressources humaines. Ils se prêtent au jeu de cet exercice censé analyser ce qui ne va pas (sous-entendu chez eux), et booster leurs motivations. C’est donc, « l’heure du bilan » pour tous les deux, mais c’est aussi l’occasion de regarder de plus près, de façon drôle et réaliste, cet outil qui concerne en France environ 200 000 personnes par an et qui peine à faire ses preuves dans un marché du travail rongé par le chômage".

  Qui peine à faire ses preuves ?????

Encore un média qui parle sans savoir...