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14/12/2016

Près de 26 % des jeunes actifs sont au chômage en France

Comment le nouveau Premier Ministre, Monsieur Cazeneuve, peut-il affirmer que la situation du chômage s'est améliorée en France? Depuis plus de 20 ans, le taux du chômage des jeunes actifs est le plus haut jamais atteint (à une exception fin 2012).

L'argent des contribuables avait pourtant été largement mis à contribution pour faire baisser artificiellement ce taux :

- prime de 12 000 pour l'embauche d'un jeune peu qualifié de moins de 26 ans et le maintien dans l'emploi d'un "vieux" de 57 ans et plus. Sur les 500 000 emplois attendus, il n'y en a eu que 71 000. Outre que le système, comme toujours, était compliqué, il ne tenait pas compte dune constante : en France, les dispositions trop contraignantes sur le licenciement n'incitent pas à embaucher celui qui représente un aléa trop important car par définition peu expérimenté et peu qualifié. Aujourd'hui les entreprises ne prennent plus de jeunes sans qualification pour les former parce que le Code du Travail est devenu un obstacle à la prise de risques.

- 150 000 emplois dits d'avenir financés à 75 % par L’État dans le secteur public ou assimilé, soit un coût colossal de 12 000 € par an et par jeune. Et de l'"argent retiré du secteur productif, le seul qui embauche sans rien demander à personne !

 

27/10/2016

Non, le chômage ne baisse malheureusement pas en France !

Certains médias et notre Ministre du travail continuent de dire n’importe quoi en ce qui concerne les variations du nombre de chômeurs en France.

La forte baisse de demandeurs observée au mois de septembre est indéniable. Mais elle est précédée d'une très forte hausse au mois d'août (+1,4%) et elle est également à nuancer. Depuis l'élection de François Hollande en mai 2012, le ministère du Travail a recensé 617.000 chômeurs supplémentaires en catégorie A. Un chiffre colossal que le gouvernement n'a pas commenté, préférant mettre l'accent sur le fait que le chômage des moins de 25 ans est passé sous la barre des 501.000 individus. Un recul dû à l'explosion des emplois aidés, dont la Cour des Comptes a déploré l'inefficacité.

Et, comme d’habitude, on ne parle que de la catégorie A et que de la Métropole (les départements d’Outre-Mer ne font plus partie de la France ?) car si on observe les chiffres en se concentrant essentiellement sur les catégories B, les inscrits ayant une activité réduite courte (moins de 78 heures par mois), et C, ceux ayant une activité réduite longue (plus de 78 heures par mois), les tendances sont à la hausse. 13.000 chômeurs de plus en catégorie B et 15.300 de plus en catégorie C.

Et, comme d’habitude, on ne parle pa sdes radiations administratives, souvent dues au découragement des personnes qui ne trouvent pas de travail. 238.900 personnes ont en effet quitté Pôle emploi pour "défaut d'actualisation", soit 66.500 personnes de plus qu'au mois d'août. Ce qui permet de soustraire un nombre conséquent des listes de Pôle Emploi, sans pour autant savoir ce qu'il est advenu de ces centaines de milliers d'individus. 

Et, enfin, on fait semblant de ne pas tenir compte de la « mise en formation », comme on mettrait « à la fourrière », de nombreux chômeurs, dans le cadre du plan Hollande. C’est ainsi qu’au mois de septembre, 73.500 personnes ont basculé des catégories A, B et C vers la catégorie D, celle des demandeurs d'emplois dispensés de recherches. Un chiffre en hausse de 16,4% sur un an.

27/09/2016

Les illusions de la formation...

Les partisans de la formation continue, c'est-à-dire la majorité des journalistes et des politiques, continuent de clamer les bienfaits de la formation continue.

Leurs arguments sont les suivants :

- "muscler son employabilité". Mais ils ne donnent jamais aucun exemple d'une formation qui permet de passer d'un métier à un autre ou de franchir une étape dans sa carrière. Parce que ces exemples n'existent pas. Tout ce qu'un employeur verra, c'est la formation de base et l'expérience acquise. La question est donc plutôt de réformer les formations de base. On a l'habitude en France de critiquer le diplôme. S'il est vrai que celui-ci, en soi, n'a pas une grande signification, il reste fondamental car il valide des années passées à se former l'esprit, à apprendre à apprendre, à s'ouvrir intellectuellement. Ce qu'on peut plus difficilement faire quand on est en poste. C'est donc la réforme des études de base (scolaires, secondaires et universitaires) et la réforme de l'orientation qu'il faudrait entreprendre. Quant à l'expérience, c'est à chacun de veiller à ne pas s'enfermer dans un emploi ou une activité qui ne permet pas d'évoluer. C'est à chacun de veiller à son employabilité par sa gestion de carrière, par sa curiosité permanente, par son comportement au sein des entreprises...

- "mettre à jour ses connaissances". Parce que le monde va vite et ce qu'on a appris devient vite dépassé. Ce n'est pas faux, mais cela ne peut se faire qu'à la faveur de petits modules très orientés techniquement de un à deux jours.

- "acquérir un diplôme" au travers d'une démarche de valorisation des acquis de l'expérience (VAE). Qu'on cite un exemple d'employeur qui accorde une valeur technique à ces VAE au moment de l'embauche! La seule chose que l'employeur appréciera, c'est que le salarié s'est absenté de son poste pendant un temps qu'il n'a pas consacré à ses tâches et qu'il risque à l'issue du processus de validation de quitter son entreprise. Sans démissionner bien sûr mais en obtenant une rupture conventionnelle... La promotion de la démarche aboutissant à la VAE, c'est d'ailleurs contradictoire avec la promotion d'une saine gestion des carrières AU SEIN de l'entreprise.

- "se reconvertir". Changer de métier n'est pas possible après une formation, aussi bonne soit-elle. Parce qu'on n'embauchera jamais un salarié non débutant qui n'a pas l'expérience du métier considéré et parce que la période consacrée à la formation, nécessairement longue puisqu'il s'agit d'une formation "lourde" sera une période sans travail qui aura maintenu le salarié loin de l'entreprise, surtout s'il est en recherche d'emploi...

Nouvelle envolée du chômage !

Au mois d’août 2016, le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en catégorie A a augmenté de 50 200 personnes en France métropolitaine. Cela représente une hausse de 1,4 % par rapport au mois précédent, de quoi largement compenser la baisse spectaculaire de 19 000 personnes inscrites en catégorie A en juillet.

En août, 3,5 millions de personnes étaient donc inscrites dans les registres de l’organisme. En tout, c’est-à-dire en comptant les travailleurs en activité réduite et les chômeurs en formation, le nombre de demandeurs d’emploi en France métropolitaine s’établit à 6,2 millions de personnes pour le mois d’août.

16/07/2016

Les idées du gouvernement sur l'emploi...

France Stratégie est un organisme de réflexion, d’expertise et de concertation placé auprès du Premier ministre.

Voici un extrait de son magazine daté de mai 2016 :

"En dépit des dépenses publiques engagées en faveur de l'emploi depuis trente ans, la France reste marquée par un chômage élevé".

Constat d'une rare clairvoyance et dont la synthèse a du mobiliser de nombreux fonctionnaires...

D'après cet organisme les raisons de cet état de fait ne sont pas à chercher dans la lourdeur et les contraintes du Code du travail ainsi que dans le niveau élevé des charges qui pèsent sur les salaires et qui découragent les employeurs d'employer. Il liste les points qu'il faudrait améliorer :

- une meilleure transparence entre offre et demande d'emplois (à quoi sert donc Pôle Emploi ?)

- une meilleure formation initiale (à quoi sert donc l'Education nationale ?)

- une meilleure formation continue (à quoi sert donc le maquis de la réglementation concernant cette formation continue ?)

- une meilleure adaptation des aides à l'emploi ( à quoi ont donc servi les milliards déjà gaspillés?)

Quand on ne veut rien voir ni rien comprendre...