Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/02/2022

Se réjouir de la baisse du chômage en France ?

Le ministre français de l'économie, Bruno Lemaire, et l'ensemble des médias français font mine de se réjouir de la baisse du chômage en France.

Et cela grâce, bien entendu, aux efforts du gouvernement français...

Sauf que, si en France le taux de chômage est descendu à  7,4 %, il est descendu encore bien plus bas dans la plupart des autres pays européens, qui eux ne sont pas 'En Marche" :

- 3,8 % aux Pays-Bas

- 2,9 % en Pologne

- 2,1 % en Tchéquie

- 3,2 % en Allemagne

- entre 5 % et 5,9 % pour l'Irlande, le Danemark, la Roumanie, la Belgique, le Portugal

Seuls la Grèce, l'Italie et l'Espagne font, officiellement, moins bien...

 
 

27/10/2016

Non, le chômage ne baisse malheureusement pas en France !

Certains médias et notre Ministre du travail continuent de dire n’importe quoi en ce qui concerne les variations du nombre de chômeurs en France.

La forte baisse de demandeurs observée au mois de septembre est indéniable. Mais elle est précédée d'une très forte hausse au mois d'août (+1,4%) et elle est également à nuancer. Depuis l'élection de François Hollande en mai 2012, le ministère du Travail a recensé 617.000 chômeurs supplémentaires en catégorie A. Un chiffre colossal que le gouvernement n'a pas commenté, préférant mettre l'accent sur le fait que le chômage des moins de 25 ans est passé sous la barre des 501.000 individus. Un recul dû à l'explosion des emplois aidés, dont la Cour des Comptes a déploré l'inefficacité.

Et, comme d’habitude, on ne parle que de la catégorie A et que de la Métropole (les départements d’Outre-Mer ne font plus partie de la France ?) car si on observe les chiffres en se concentrant essentiellement sur les catégories B, les inscrits ayant une activité réduite courte (moins de 78 heures par mois), et C, ceux ayant une activité réduite longue (plus de 78 heures par mois), les tendances sont à la hausse. 13.000 chômeurs de plus en catégorie B et 15.300 de plus en catégorie C.

Et, comme d’habitude, on ne parle pa sdes radiations administratives, souvent dues au découragement des personnes qui ne trouvent pas de travail. 238.900 personnes ont en effet quitté Pôle emploi pour "défaut d'actualisation", soit 66.500 personnes de plus qu'au mois d'août. Ce qui permet de soustraire un nombre conséquent des listes de Pôle Emploi, sans pour autant savoir ce qu'il est advenu de ces centaines de milliers d'individus. 

Et, enfin, on fait semblant de ne pas tenir compte de la « mise en formation », comme on mettrait « à la fourrière », de nombreux chômeurs, dans le cadre du plan Hollande. C’est ainsi qu’au mois de septembre, 73.500 personnes ont basculé des catégories A, B et C vers la catégorie D, celle des demandeurs d'emplois dispensés de recherches. Un chiffre en hausse de 16,4% sur un an.

27/04/2016

L'achiffrisme des Français est source de confusion : à propos des chiffres du chômage

L'achiffrisme est le pendant de l'illétrisme : l'incapacité à lire et donc à comprendre les chiffres...

Nouvel exemple ce mois-ci avec la publication par POLE EMPLOI du chiffre des inscriptions (et non du chiffre du chômage comme les médias aiment à le dire).

On apprend donc que le chômage aurait baissé de 1,7 % en un mois puisque le nombre de demandeurs d'emploi inscrit en catégorie A (demandeurs d'emplois sans aucun emploi tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi) a reculé de 60 000. Que cache ce chiffre?

Qu'en réalité le nombre de chômeurs a augmenté une nouvelle fois.

- parce que ce chiffre ne concerne pas ceux qui ont travaillé même une seule heure dans le mois (les catégories B et C : les demandeurs d'emplois tenus de faire des actes positifs de recherche d'emploi mais ayant exercé une activité réduite). Or le nombre de ces chômeurs a, au contraire, augmenté en mars !

- parce que ce chiffre ne concerne pas ceux qui sont dispensés de rechercher un emploi ( les catégories D et E qui sont dispensés de rechercher un emploi parce qu'ils sont en stage, en formation, en maladie, bénéficiaires de contrats aidés, etc). Or le nombre de ces chômeurs a augmenté en mars !

- parce que ce chiffre ne concerne pas nos compatriotes d'outre-mer dont le nombre de chômeurs continue de croître. Pourtant, l'outre-mer recensait en mars 2016 quelque 259.000 demandeurs d'emploi en catégorie A et pas moins de 335.000 demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi, dans l'ensemble des catégories !

- parce que ce chiffre ne tient pas compte des cessations d'inscription par radiation si POLE EMPLOI estime que vous avez fait insuffisamment de recherches de travail, parce que vous avez refusé de suivre une formation ou d'accepter un contrat-poubelle (+ 11 %)  et par défaut d'actualisation (+ 3%)

- parce que ce chiffre ne tient pas compte des personnes qui ne travaillent pas, souhaiteraient travailler, mais ne sont pas disponibles immédiatement ou ne recherchent pas d'emploi car elles se sont découragées. Ces personnes ne sont pas comptabilisées dans le taux de chômage au sens du BIT. L'Insee recense donc, à part, les personnes qui composent ce halo. En 2015, l'Insee a évalué le nombre de ces chômeurs découragés ou indisponibles à 2,86 millions.

25/03/2016

Ca alors ! Le chômage continue d'augmenter en France...

Quelle surprise ! Malgré tous les efforts du gouvernement et cette fabuleuse loi EL KHOMRI qui, même dans sa version initiale était très insuffisante, le chômage augmente.

Malgré aussi tous les efforts de beaucoup de médias et de politiques pour camoufler les vrais chiffres (l'Outre-Mer est oubliée ainsi que les catégories non A ainsi que les radiations causées par le découragement), le chômage continue  de battre tous les records.

Malgré les économistes de gauche et parfois de droite qui affirment que c'est une fatalité et que le chômage persistera tant que les entreprises n'auront pas plus de croissance et que les bons de commande ne seront pas plus nombreux. Oubliant sans doute que pour que les bons de commande soient plus nombreux, il faut plus de salariés (commerciaux, ingénieurs de recherche-développement, etc) et que pour avoir plus de salariés, il faut supprimer les freins au licenciement et alléger les lourdeurs du Code du travail...

Osons le dire : la vraie protection du salarié, c'est de pouvoir être licencié facilement.

Car dans un marché du travail ouvert, plus fluide, les entreprises pourront plus facilement oser prendre le risque d'embaucher une personne trop jeune ou trop vieille, sans expérience ou sans formation adaptée. Et un salarié en poste pourra plus facilement quitter son emploi pour un emploi mieux payé, plus proche, plus intéressant, laissant ainsi la place à un chômeur...

Et pendant ce temps, le nombre de salariés de la fonction publique continue d'augmenter !

Au 31 décembre 2014, on recensait en France 5,6 millions de salariés travaillant dans l'une des trois fonctions publiques, dont 2,47 millions dans la fonction publique d'Etat, 1,98 million dans la fonction publique territoriale et 1,18 million dans la fonction publique hospitalière.

M. Hollande l'avait promis : "le nombre total de fonctionnaires n'augmentera pas". Et pourtant, depuis le début de son quinquennat, l'augmentation est de 1,2 % en équivalents temps plein !

 

 

 

06/01/2016

Ca y est on va inverser la courbe du chômage !

Ca va coûter un milliard d'Euros.

Ca ne va pas créer un emploi supplémentaire.

Mais ça va éjecter des statistiques du chômage 500 000 chômeurs pendant la durée de leur formation...

C'est ainsi que notre gouvernement va faire croire qu'il s'attaque vraiment aux causes du chômage.

Outre que cette politique d'assistance aux frais des contribuables est une absurdité, il sera très difficile de trouver des formations qui soient susceptibles d'aider les chômeurs à se réintégrer dans le marché de l'emploi.

Pour plusieurs raisons : :

- beaucoup d'officines de formation ne sont agréées par POLE EMPLOI que sur des critères qui restent très obscurs.

- en conséquence on peut se poser des questions sur la qualité et l'utilité des formations dispensées, d'autant plus que celles-ci ne sont jamais vraiment évaluées.

- et si ces formations correspondaient vraiment aux besoins du marché du travail et étaient de qualité, leur mise en œuvre prendrait trop de temps pour permettre aux chômeurs de trouver un job. Il faut savoir que toute période non travaillée dans un CV est considérée négativement par un recruteurs potentiel. Or seules de longues formations pourraient effectivement permettre à une personne en recherche d'emploi d'acquérir des compétences utiles marginalement aux entreprises.  Mais cela, les fonctionnaires qui concoctent ces "mesures" ne le savent pas, puisque par nature, ils ne viennent pas de l'entreprise...

Il serait tellement plus intelligent d'utiliser ce milliard pour désendetter la France et ainsi donner de l'air aux entreprises qui pourraient ainsi recruter...