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25/03/2016

Ca alors ! Le chômage continue d'augmenter en France...

Quelle surprise ! Malgré tous les efforts du gouvernement et cette fabuleuse loi EL KHOMRI qui, même dans sa version initiale était très insuffisante, le chômage augmente.

Malgré aussi tous les efforts de beaucoup de médias et de politiques pour camoufler les vrais chiffres (l'Outre-Mer est oubliée ainsi que les catégories non A ainsi que les radiations causées par le découragement), le chômage continue  de battre tous les records.

Malgré les économistes de gauche et parfois de droite qui affirment que c'est une fatalité et que le chômage persistera tant que les entreprises n'auront pas plus de croissance et que les bons de commande ne seront pas plus nombreux. Oubliant sans doute que pour que les bons de commande soient plus nombreux, il faut plus de salariés (commerciaux, ingénieurs de recherche-développement, etc) et que pour avoir plus de salariés, il faut supprimer les freins au licenciement et alléger les lourdeurs du Code du travail...

Osons le dire : la vraie protection du salarié, c'est de pouvoir être licencié facilement.

Car dans un marché du travail ouvert, plus fluide, les entreprises pourront plus facilement oser prendre le risque d'embaucher une personne trop jeune ou trop vieille, sans expérience ou sans formation adaptée. Et un salarié en poste pourra plus facilement quitter son emploi pour un emploi mieux payé, plus proche, plus intéressant, laissant ainsi la place à un chômeur...

Et pendant ce temps, le nombre de salariés de la fonction publique continue d'augmenter !

Au 31 décembre 2014, on recensait en France 5,6 millions de salariés travaillant dans l'une des trois fonctions publiques, dont 2,47 millions dans la fonction publique d'Etat, 1,98 million dans la fonction publique territoriale et 1,18 million dans la fonction publique hospitalière.

M. Hollande l'avait promis : "le nombre total de fonctionnaires n'augmentera pas". Et pourtant, depuis le début de son quinquennat, l'augmentation est de 1,2 % en équivalents temps plein !

 

 

 

17/03/2016

Les "jeunes " dans la rue...

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La désinformation continue de plus belle. Dès que 5 000 étudiants manifestent (sur des millions) ou quand 200 établissements (sur des milliers) sont bloqués (par la force la plupart du temps), la presse titre : "les jeunes dans la rue !".

Cette loi EL KHOMRI était pourtant, même dans sa version initiale, un ersatz de solution au problème du chômage des jeunes, mais elle allait dans le bon sens. Qui donc expliquera à ces quelques jeunes très minoritaires qu'en manifestant ainsi ils font tout pour rester englués dans le chômage, comme le souhaite si ardemment les syndicats qui préservent ceux qui ont un poste au détriment de ceux qui aimeraient en avoir un.

L'immobilisme est néfaste à la fois pour les chômeurs  car la peur de licencier empêche les patrons de recruter des profils atypiques : des jeunes sans expérience, des salariés désorientés et des "vieux"...

L'immobilisme est néfaste aussi pour ceux qui travaillent car la rigidité actuelle du code du travail empêche les salariés en poste de prendre des risques et de progresser dans leur carrière.

 

27/02/2016

POURQUOI FAIRE SIMPLE ?

Ceux qui ont inventé ces "aides" à l'embauche se sont-ils mis dans la peau d'un chef d'entreprise ?

tableau_cumul_aides.jpg

 

18/02/2016

La loi EL KHOMRI, une avancée du droit du travail ?

D'après nombre de journalistes et de politiciens, la loi EL KHOMRI constitue un progrès qui répond aux demandes du MEDEF...

Deux exemples qui nous font douter.

Ainsi, elle va "sécuriser le licenciement économique en limitant les contestations devant le juge".

D'où sort-on cette idée absurde ?

Ce n'est pas parce qu'une loi définit la difficulté économique qui justifierait le licenciement qu'il y aura moins de saisine des Prud'hommes ou une réduction du champ d'interprétation du juge !

Pour deux raisons. D'une part, le Code du Travail et la Jurisprudence avaient déjà largement défini ce qui pouvait motiver un licenciement économique. d'autre part, un salarié pourra toujours contester devant le juge que le licenciement, par exemple, n'est pas motivé par une réorganisation nécessaire à la sauvegarde de la compétitivité.

Ainsi également, le barème des indemnités prud'homales va limiter le coût d'un licenciement sans cause.

On peut ne pas y croire. Là encore, pour deux raisons. D'une part la tentation sera forte de s'aligner sur le barème qui est censé constituer un plafond et qui sera très vite considéré dans la pratique comme un plancher. D'autre part rien n'empêchera les avocats d'arrondir les indemnités en réclamant des indemnités supplémentaires en se fondant par exemple sur un prétendu harcèlement ou une prétendue discrimination ou encore un préjudice distinct du licenciement...

04/02/2016

Le simulateur d'embauche

Mon entreprise de 0 salariés

souhaite embaucher un non cadre rémunéré 2500
brut par mois
sur la commune de75010

Cela coûtera 3555 € par mois à mon entreprise.

Mon salarié touchera 1946 € par mois.

Enfin une excellente mesure pour connaître précisément le coût direct d'un recrutement (bien sûr, il faut ajouter les coûts indirects : médecine du travail, divers congés rémunérés, avantages de convention collective, coûts administratifs, etc. qui sont en moyenne en France de l'ordre de 35 %, soit un coût total pour l'entreprise de 4430 €). C'est grâce au simulateur d'embauche lancé par L’État, pour le moment en version-test à : modernisation.gouv.fr/cout-embauche