28/08/2012
LA DEGRADATION DE L'EMPLOI NE SERA PAS ETERNELLE
C'est ce qu'a déclaré Michel Sapin, le Ministre du travail. Il a précisé toutefois que celle-ci sera durable.
Nous en sommes en effet à 4 733 000 chômeurs en cette fin d'Août 2012 et les décisions qui sont prévues par le gouvernement ne vont évidemment pas arranger les choses : il a été maintes fois prouvé que les contrats aidés ne servent à rien sauf à prélever encore un peu plus les contribuables. Or ceux-ci vont être encore plus ponctionnés par ailleurs avec l'arrêt de la TVA sociale, la hausse envisagée de la CSG et de la CRDS et par l'arrêt de la défiscalisation des heures supplémentaires parmi d'autres joyeusetés.
Dans ces conditions, comment mener sa carrière? Doit-on s'accrocher à son emploi actuel quand on en a ou doit-on se décourager quand on est chômeur?
S'accrocher à son emploi actuel ?
Ca peut être rassurant d'emblée. Toutefois ce n'est pas ainsi qu'on soigne son employabilité. Si vous êtes stressé, malheureux ou amer à votre poste actuel, tôt ou tard ça se sentira et tôt ou tard votre situation deviendra difficile et votre patron pourrait vouloir chercher à vous remplacer ou à vous mettre au placard. Alors, souvent il est préférable de prendre les devants. Ce conseil est valable à tout âge car si un employeur est disposé à embaucher un "vieux", c'est plus rassurant que de se voir placé sur la liste des départs pour cause d'âge dans votre entreprise actuelle...
Se décourager quand on est chômeur ?
Bien sûr que c'est la tendance naturelle de nos jours parce qu'à la différence des temps anciens (il y a 30 ans), on peut rester en recherche d'emploi très longtemps, voire jusqu'à l'âge de la retraite. Perspective peu encourageante en effet. Toutefois dans cette situation, des décisions doivent être prises et souvent elles ne le sont aps, les jours se suivant sans que rien ne se passe. Il faut agir avant le découragement. C'est-à-dire avant 5 mois. Statistiquement, Si vous n'avez pas reçu de propositions dans cette période, il ne faut pas s'accrocher au travail salarié. Il ne faut pas non plus se lancer dans une formation, nouveau miroir aux allouettes. Non, il faut DECIDER :
- soit de ne plus travailler. Après tout, le travail n'est pas tout dans la vie et si vous avez des moyens financiers, il est souvent plus facile qu'on ne le croit de ne plus rien faire (car travailler engendre des dépenses : transport, vêtements, repas à l'extérieur, externalisation de tâches qu'on n' a pas le temps de faire, parfois même dépenses de santé supplémentaires, etc.), surtout si vous partez vous installer dans des pays où le coût de le vie est peu élevé. L'esentiel c'est de s'être préparé pendant sa péridoe d'activité à cette nouvelle vie et de ne pas en concevoir des remords (c'est peut-être le plus difficile).
- soit de se mettre à son compte. C'est, plus souvent qu'on ne le pense, les recherches de postes salariés infructueuses ou/et les rancoeurs contre ses anciens patrons qui déclenchent l'envie de créer son activité au lieu d'attendre que les autres la crée pour vous. Et le taux de réussite est strictement équivalent au taux de ceux qui se sont mis à leur compte tout en étant encore salarié. Là aussi contre une idée reçue...
- soit, quand c'est possible, d'attendre sagement la retraite. Cela n'a rien de déshonorant : vous avez cotisé pour cela. Même si les agents du POLE EMPLOI font semblant de vous inciter à continuer de rechercher un travail à 60 ans : que d'argent de contribuable perdu ! que d'hypocrisie !
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