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28/09/2012

FAIRE CARRIERE QUAND LE CHOMAGE AUGMENTE

Quand le nombre de personens en recherche d'activité salariée ou non augmente, il est particulièrement stressant pour une personne qui a un emploi ou une activité indépendante de quitter celui-ci ou celle-ci, les chasseurs de têtes en savent quelque chose. Devant les effrayants chiffres du chômage, on comprend que les candidats approchés s'accrochent à leur poste ou à leur activité.

En fait, le niveau du chômage est plus important en France qu'on ne le dit. Officiellement et selon le mode de calcul du Bureau International du Travail, le chiffre des demandeurs d'emploi est de3 259 200 à la fin Août 2012. C'est déjà énorme. Mais on doit raisonnablement ajouter les personnes qui sont sans emploi, qui souhaitent travailler mais qui ne sont pas comptabilisées comme chômeurs au sens du BIT, c'est-à-dire qui ne sont pas disponibles pour prendre un emploi dans les 15 jours. C'est le cas des personnes en formation, en arrêt-maladie ou maternité ou celles qui se trouvent en situation d'emploi précaire. Ce chiffre est évalué par l'INSEE à 850 000 personnes. Il convient d'ajouter aussi les personnes qui, bien qu'elles aient travaillé dans le mois, ont effectué des actes positifs de recherche d'emploi, ce qui constitue un autre critère du BIT.

On frôle alors les 5 millions de personnes.

A ce chiffre, il convient d'ajouter les personnes non salariées qui recherchent, parce que leur affaire périclite ou n'est pas suffisamment rentable (90 % des entrepreneurs par exemple ne peuvent pas vivre de leur auto-entreprise !), un emploi salarié ou une nouvelle activité indépoendante. Ce nombre est sans doute proche de 600 000.

Au total, on arrive à près de 5,6 millions de personnes.

On comprend que la gestion de leur carrière n'est pas le souci principal non seulement de ces personnes mais aussi de celles qui sont en poste ou dont l'activité indépendante est encore satisfaisante.

Commentaires

6 millions de chômeurs sur 20 millions d'actifs dans le privé, c'est un taux de 30 % !

Écrit par : Gordana | 28/09/2012

Bonjour,

Plutôt que d'annoncer 5,6 millions de chômeurs j'aurais utilisé les termes de "non-actifs étant en capacité et avec la volonté de travailler"...

Mais je vous rejoints dans votre analyse pour avoir, alors que j'étais au chômage (et en recherche ACTIVE d'emploi), fait avec le conseillé ANPE de l'époque, un état de toutes les catégories qui sortaient de leurs statistiques : Plus de 35 codes pour déclassifier les personnes à la recherche d'un emploi !
Pôle Emploi (c'est mieux maintenant...) dispose "d'outils" pour sortir officiellement des non-actifs de leurs statistiques.

Par contre je serais encore plus pessimiste que vous sur les chiffres...

En 2008 l'IFRAP indiquait dans un rapport officiel, que la France comptait 26 millions d'actifs dont 6,5 millions dans le secteur public et que, selon un rapprochement avec les chiffres de recensement de la population française, il manquait de 7 millions de postes pour atteindre le PLEIN EMPLOI ! Et la crise n'était pas encore passée par là, l'auto-entreprise était à ses balbutiements, etc.

Ne pas admettre cette réalité permets aux salariés, qui peuvent s'estimer être des "nantis" désormais, de se voiler la face. Je les engage à faire un peu d'associatif, ne serait-ce que du bénévolat au resto du cœur et années après années, ils constateraient de visu la cruelle réalité.

En conclusion, s'il fallait donner le chiffre réel, le moral des français ne serait pas à la morosité mais au défaitisme : Cela personne ne le souhaite ou ne le veut !
Essayons donc de positiver et, quant on à la change d'avoir un emploi, cessons de nous plaindre constamment...

Écrit par : Laurent Chevalier | 08/10/2012

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