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19/11/2019

Les indemnités chômage quand on démissionne...

Les salariés qui démissionnent peuvent dans quelques cas très restreints bénéficier des allocations chômage versées par POLE EMPLOI.

1°) Il faut avoir déjà travaillé pendant 5 ans de faon continue (les salariés démissionnaires pourront savoir avant de démissionner s’ils sont éligibles à l’assurance-chômage, par la vérification de leurs droits auprès de Pôle emploi).

2°) Il faut vouloir entamer une nouvelle formation

3°) Ou bien il faut vouloir créer ou reprendre une entreprise

4°) A condition que le caractère réel et sérieux de ces projets soit attesté par la Commission Transition professionnelle de la région dans laquelle les salariés sont domiciliés. Pour obtenir la dite attestation, les projets des salariés démissionnaires devront « faire preuve de leur caractère réel et sérieux ».

17/09/2019

La réforme des retraites : encore une réforme bancale...

Non seulement il est absurde de vouloir aligner le régime des salariés et celui des professions indépendantes, surtout s'ils 'agit de ponctionner les réserves des caisses de celles-ci.

Mais encore, il apparaît que :

- le rendement du future régime tel qu'il est explicité dans le rapport du Haut commissaire aux retraites ne sera pas de 5,5 % comme annoncé mais de seulement 4,95 % puisque certaines cotisations ne donnent pas droit à une retraite, il s'agit de cotisations consacrées à la solidarité (et donc qui ne produisent pas de droits à la retraite).

- il est prévu que dans le futur régime, les cotisations en vue de la retraite seront de 28,12 % des salaires. Mais comme le nouveau régime plafonne les cotisations à trois plafonds de la sécurité sociale, en fait, les salariés qui ont un salaire supérieur à ces plafonds verront leurs cotisations baisser. Un régime "universel"?

- Le droit à pension de réversion sera ouvert à partir de 62 ans dans le futur régime universel, contre 55 ans aujourd'hui pour les salariés du privé qui vont ainsi perdre 7 ans dans le versement des pensions de réversion!

Ce sont les conclusions de l'institut de Protection Sociale.

23/08/2019

La fin du paritarisme?

Systématiquement notre Président détricote le paritarisme et renforce les pouvoirs de l’État au détriment des syndicats de salariés et d'employeurs.

Déjà il  a sérieusement entamé le pouvoir des syndicats dans la gestion de la formation.

Il s'est ensuite attaqué aux Prud'hommes en permettant qu'une affaire soit jugée par un groupe de magistrats comprenant un magistrat fonctionnaire.

Puis il s'en est pris au pouvoir des partenaires sociaux dans la gestion de l'aide aux logements : il a ainsi obligé les bailleurs sociaux (gérés par les syndicats) à baisser les loyers tout en augmentant le taux de leur TVA de 5,5 à 10 %.

Il va s'en prendre au paritarisme dans la gestion des retraites en fusionnant la CNAVTS et les caisses de retraite complémentaires du secteur privé, gérées par les syndicats , tout en obligeant ces dernières caisses à abandonner leurs réserves constituées depuis des années au profit de L’État et de ss réforme des retraites.

Il s'en prend enfin à la gestion par les syndicats de l'assurance-chômage (l'UNEDIC) en obligeant cette dernière à participer au fonctionnement de POLE EMPLOI avec les cotisations des salariés et des employeurs!

Et certains font mine de croire que Monsieur Macron est un libéral!

On sait pourtant que l’État est un très mauvais gestionnaire...

 

Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paritarisme

25/04/2019

LES SALAIRES DES FRANCAIS

L'INSEE vient de publier (en avril 2019) une étude portant sur le salaire net (toutes charges salariales payées) des Français en 2016 :

Cadres : 4060 euros nets par mois
Professions intermédiaires : 2 241 euros nets par mois
Employés : 1 590 euros nets par mois
Ouvriers : 1 681 euros nets par mois

13/04/2019

Les salaires en France sont trop taxés

Le récent rapport de l'OCDE sur les prélèvements obligatoires sur les salaires de 2018 indique que la France domine le classement mondial en terme de prélèvements obligatoires sur les salaires.

C'est ainsi que pour un couple marié avec deux enfants, les cotisations salariales, les charges patronales, la CSG et l'impôt sur le revenu représentent en moyenne 39,4 % du coût de la main d’œuvre, soit presque 13 points de plus que la moyenne des pays de l'OCDE (26,6 %).

Pour un célibataire sans enfant, les prélèvements représentent 47,6 % du salaire.

Avec la lourdeur des contraintes législatives, c'est ce qui explique qu'en France que le chômage ne puisse pas baisser, que le niveau des salaires soit insuffisant et que l'employeur soit réticent à employer...