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20/06/2013

Pourquoi le chômage ne peut pas baisser avec votre politique, M. Hollande

Le Président de la République a affirmé à nouveau que la "courbe du chômage" va s'inverser à la fin de l'année.

Comment pense-t-il arriver à ça ?

En augmentant les dépenses publiques : les contrats aidés, par nature, ne peuvent exister que parce que l'Etat, donc les citoyens, les financent. Or, ce n'est pas en appauvrissant les citoyens qu'on pourra créer des emplois. 

Car ceux qui payent des impôts ce sont vous et moi, directement ou indirectement comme salariés ou actionnaires des entreprises. Et plus on nous appauvrit, moins on ne peut relancer l'économie ni créer des emplois...

Quand comprendra-t-il, notre Président, que la création d'emplois non aidés (les seuls vrais emplois durables) et donc la vraie baisse du chômage ne dépend que des décisions des chefs d'entreprise. Et que ces décisions dépendent de la marge qui leur est laissée. Ce n'est que pas une baisse des charges et des impôts que la situation peut s'inverser et ce n'est que dans un climat pro-entrepreneur que des emplois seront créés...

Le discours anti-entreprises et anti-entrepreneurs de certains ministres est à cet égard très inquiétant.

Mais faut-il s'en étonner puisque, sur 38 ministres, un seul a déjà travaillé dans une entreprise privée ?

25/02/2013

La féminisation de certains métiers...

Homme femme.jpgDes pans entiers des carrières se féminisent très rapidement. Alors que le contraire n'est pas vrai.

Un exemple nous en est donné par la toute récente enquête "spéciale juristes" réalisée par le cabinet INTUITU PERSONÆ sur sa propre candidathèque.

On y apprend que la part des juristes de sexe féminin n’arrête pas de croître d’années en années. C’est ainsi que l'étude révèle que la part des femmes dans la population des juristes est passée de 56 % à 64 % sur les 20 dernières années, soit une augmentation de 14 %.

 On pourra comparer ces chiffres à ceux de l’INSEE (DRDFE) et du Ministère de l’Enseignement supérieur qui estimaient ainsi l’évolution de la part des filles dans la filière droit :

 - 1985 : 54,4 %

- 2000 : 62,0 %

- 2011 : 63,9 %

 (note d’information du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, depp.diffusion@education.gouv.fr)

 Ce pourcentage de 63,9 qui concerne les étudiants corrobore curieusement celui de la candidathèque d'INTUITU PERSONÆ qui, elle,  concerne les juristes en poste…

 Un chiffre fourni par la Commission Jeunes Juristes de l'AFJE (enquête de mai à septembre 2001) indique que 70% des juristes juniors adhérents de l’association  sont des femmes.

 On notera que la proportion de filles dans les autres filières de l’enseignement supérieur est parfois très différente :

 - en lettre et sciences humaines : 70,5 %

- en pharmacie : 67 %

- en médecine : 61,1 %

- en AES : 53,9 %

- en IUT : 39,9 %

- en sciences : 39 %

- en STAPS : 31,4 %

21/01/2013

L'accord sur l'emploi va-t-il sauver nos carrières ? Le blog examine les trois premiers points de cet Accord. Les autres points seront examinés très prochainement.

L'accord national interprofessionnel sur la sécurisation de l'emploi que viennent de signer les syndicats de salariés et d'employeurs comporte 28 articles qui doivent être repris très prochainement dans une loi. Cet accord va-t-il réformer vraiment notre droit du travail ? Cet accord répond-il aux vrais problèmes posés par la lourdeur de notre Code du Travail en France ?

Examinons les principaux points de cet accord.

 

Taxation des CDD

Dès le 1er juillet 2013, les contrats à durée déterminée de moins d’un mois verront leur cotisation chômage alourdie de 7 % sauf pour une vingtaine de secteurs. Pour ceux d’une durée de un à trois mois, ces cotisations augmenteront de 5,5%. Un chiffre réduit à 4,5 % pour les entreprises employant moins de 50 personnes. Ne sont pas visés : les missions en intérim, les contrats saisonniers, les CDD pour remplacer un salarié malade ou en congé maternité. En contrepartie, l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans en CDI sera exonérée de cotisation chômage pendant trois mois. Et quatre mois pour les PME de moins de 50 salariés. Enfin seront exonérés d'augmentation de cotisation les CDD transformés en CDI. On le voit, c'est déjà une nouvelle usine à gaz. Ou est la simplification attendue du droit du travail ? Ne peut-on pas craindre que cette nouvelel charge pour les entreprises ne les incitent pas au contraire à recruter encore moins ?

Recours contre un licenciement

Un salarié licencié, qui veut contester la rupture de son contrat de travail, devant les prud’hommes, aura deux ans pour le faire (contre cinq ans actuellement). Quant à ceux qui sont victimes après coup d’une maladie professionnelle, ils auront trente-six mois maximum une fois le diagnostic de la maladie établi (contre cinq ans actuellement) pour réclamer une indemnisation à l’employeur. Cette mesure concerne toutes les demandes portant sur des indemnisations salariales. Cette mesure vise a priori à assurer une meilleure sécurité juridique pour les chefs d'entreprise. Mais n'est-ce pas un leurre dans la mesure où peu de licenciements sont contestés après 2 ans et surtout est-ce que cela ne va pas inciter certains salariés à se hâter de contester à tout hasard afin de ne pas être pris par le délai, encombrant ainsi encore plus les tribunaux au détriment des salariés qui ont de vraies raisons de saisir le juge ?

Généralisation d'une complémentaire santé

Toutes les branches professionnelles devront trouver un accord pour mettre en place une complémentaire santé au plus tard le 1er janvier 2016. A défaut, l'entreprise aura l'obligation d'offrir une couverture collective qui respecte un certain nombre de prestations minimum (100% de la base de remboursement des consultations, actes techniques et pharmacie en ville et à l'hôpital, le forfait journalier hospitalier, 125% de la base de remboursement des prothèses dentaires, un forfait optique de 100 euros par an). Celle-ci sera financée à 50% par les salariés, et à 50% par l'employeur. Il est à noter que les entreprises de moins de 50 salariés ne seront pas tenues de négocier cet accord. Résultat : certains candidats de qualité vont trouver là une raison de plus pour s'éloigner de la petite entreprise qui est pourtant celle qui présente le meilleur potentiel...

 

28/12/2012

Les vrais chiffres du chômage en France

 

Ce sont les derniers chiffres de l'INSEE (septembre 2012). On constate ainsi que 30 %

des citoyens subviennent aux besoins de 60,5 millions de citoyens !

21/12/2012

Les effets de seuil découragent l'emploi

effets de seuil,emploi,embauche,travail,rentabilitéPasser de 999 à 1001 salariés a pour conséquence dans une entreprise française de passer de 27 à 48 élus, de recruter une infirmière, de prévoir de nouveaux locaux pour la médecine du travail, etc.

La rentabilité des embauches supplémentaires devient inférieure à leur coût !

Il ne faut pas s'étonner si, en France, il n'y a que 4 000 entreprise de taille moyenne contre 12 000 en Allemagne...