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02/02/2015

Faire carrière, c'est aussi créer son entreprise

 

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L'INSEE vient de rendre publique une étude sur le profil des créateurs d'entreprises. Celle-ci révèle que 550 000 entreprises ont été créées en 2014. Même s'il s'agit souvent de micro-entreprises (dans 59 % des cas, c'est le statut - provisoire- de l'autoentrepreneur qui a été choisi) et que la pérennité n'est évidemment pas garantie, c'est quand même l'indication d'une tendance lourde.

En effet, le salariat parce que son statut a été trop rigidifié par la loi et les accords professionnels au cours des 30 dernières années n'est plus protecteur tout simplement parce qu'il y a de moins de patrons disposés à embaucher. Et ce n'est pas seulement pour des raisons économiques mais bien pour des raisons juridiques : recruter est un risque trop grave dans la mesure où il est devenu extrêmement couteux et difficile de licencier... Cette stratégie syndicale qui consistait à tenter de protéger les salariés en poste au détriment des salariés au chômage a atteint ses limites.

Les chômeurs représentent d'ailleurs près d'un cinquième de tous les créateurs d'entreprise.

10/04/2014

ENCORE UNE LOI QUI NE FACILITE PAS LA MOBILITE... DONC L'EMBAUCHE ET LES CARRIERES

Parmi les lois absurdes antisociales et antiéconomiques que Madame Duflot a laissé avant de partir en voici une qui ne va faciliter la mobilité des salariés.

Elle encadre les loyers à un moment où les loyers augmentant peu voire baissent. Ils refluent par exemple  de 0,7 % en Ile-de-France.

86 000 logements supplémentaires ne sont plus mis en location par les propriétaires assommés de charges, de normes et de contraintes. Tétanisés par les hausses de charges et d'impôts les investisseurs dans l'ancien n'achètent plus et attendent de voir si l'encadrement des loyers va les concerner.

Les bailleurs ne louent plus, ils vendent. Moins de logements seront libres pour ceux qui doivent déménager pour assurer leur carrière ou simplement trouver un travail...

15/01/2014

Encore une enquête baclée...

discrimination, embauche, carrière, emploiLe célèbre Observatoire national des zones urbaines sensibles, un service du Ministère délégué à la Ville dont le titulaire est Monsieur François LAMY (un homme qui n'a jamais travaillé dans une entreprise, comme ses 38 collègues du gouvernement), vient de diffuser une "enquête" dont la valeur scientifique fait débat.

En effet, dans ses conclusions, cette enquête affirme que les CV parisiens ont plus de chance d'accéder à l'entretien que les CV de Seine-Saint-Denis. Et il a fallu des mois de travail d'un pack de fonctionnaires pour aboutir à cette évidence qui ne démontre en aucune manière qu'il y a eu discrimination infondée.

Pourquoi les CV parisiens ont-ils plus de chance d'aboutir à une entretien ?

Parce que les entreprises préfèrent les candidats dont le lieu de travail est mieux desservi ou est plus proche de leur siège. Et Paris, de ce point de vue, est préférable à un département périphérique. C'est du simple bon sens.

L'enquête avance un autre constat : le candidat a moins de chance s'il habite boulevard Barbès que s'il habite place du Tertre. Quelle est la valeur statistique de ce constat ? Peut-être tout simplement que le seul candidat de Montmartre a des compétences plus en phase avec le profil recherché que le seul candidat du boulevard Barbès... Le constat pourrait être probant s'il faisait état de dizaines de cas similaires. Or sont-ils si nombreux les candidats à habiter place du Tertre ?

De qui se moque-t-on?

Les entreprises ont autre chose à faire que trier des candidatures sur des bases aussi stupides. Mais cela a fait cogiter quelques fonctionnaires. Une source d'économie pour M. Hollande ?

 

 

15/10/2013

Inverser la courbe du chômage ?

B. MARTINOT.jpgDans son livre Chômage : inverser la courbe, publié par l’Institut Montaigne aux Belles Lettres, Bertrand Martinot, ancien délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP),  pose enfin correctement les vrais questions : contrats aidés, emploi des jeunes, assurance chômage, taxation et coût du travail, service public de l’emploi, place du dialogue social.

Un échec collectif
Touchant plus de 10 % de la population active, le chômage en France a dépassé tous les niveaux connus depuis l’apparition des premières statistiques sur le sujet ; avec une spécificité qui constitue le «mal Français» : depuis trente ans, le chômage n’est jamais descendu en-deçà de 8 %, même en période de forte croissance, contrairement à la plupart de nos voisins européens. La société française est à la fois anesthésiée et fataliste face à ce phénomène. Et malgré 50 milliards d’euros injectés chaque année dans la lutte contre le chômage, tout se passe comme si nous nous étions finalement résignés face à un chômage considéré comme « normal » et sans illusion sur le retour au plein emploi.

Des propositions pour un retour au plein emploi
En deux cent pages, l’auteur dresse un constat aussi complet que clair de la situation du marché de l’emploi et propose un plan d’actions pour s’attaquer aux causes structurelles du chômage et inverser durablement sa courbe :

- Réformer le SMIC « Politiquement très incorrecte, une politique de forte modération du SMIC doit être poursuivie pendant plusieurs années. » (P.93)
- Réformer l’indemnisation chômage « Il est urgent de sortir d’une vision essentiellement comptable de l’assurance chômage. » (p.94)
- Réformer la politique de l’emploi « Moins d’obligations de moyens, plus de qualité, davantage de pilotage par la performance, plus de cohérence entre les acteurs, telles sont les voies que doit emprunter la politique de l’emploi pour apporter sa contribution à une baisse durable du chômage. » (p.99)
- Définir les contours d’une « flexisécurité à la française » : « une flexisécurité à la française devrait consister à supprimer le surcroit de réglementation dans le cas des licenciements collectifs. » (p.100)
- Réformer la régulation de l’emploi : « il faut définir d'une part ce qui relève de la loi, qui reste naturellement de la compétence de l'Etat sous réserve du respect des règles du dialogue social et d'autre part réserver une sphère d'autonomie normative aux partenaires sociaux, sphère dans laquelle l'Etat ne devrait pas intervenir, sauf motif impérieux d'intérêt général. » (p.103)
- Dépenser moins pour taxer moins «  La résolution de la question du chômage en France, c’est la compétitivité du secteur public. De notre capacité à réformer nos institutions, centrales et décentralisées, à revoir leur champ et leurs modalités d’action dépendra le succès ou l’échec de la lutte contre le chômage dans les années qui viennent. » (p.108)

Un projet politique ambitieux pour répondre à la première des préoccupations des Français. Quel parti aura le courage de reprendre ses idées ?

30/09/2013

La fausse baisse du chômage du mois d'Août 2013 !

Deux raisons majeures expliquent la fausse baisse du chômage en Août :

- Un dysfonctionnement des relances par SMS et messages vocaux de l'opérateur téléphonique SFR aux demandeurs d'emploi (source : Pôle emploi et la Dares). La diminution sans ce dysfonctionnement aurait été de seulement 0,4 % contre 1,3 % annoncés.

- Des radiations de 30% plus importantes que d'habitude...