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25/02/2013

La féminisation de certains métiers...

Homme femme.jpgDes pans entiers des carrières se féminisent très rapidement. Alors que le contraire n'est pas vrai.

Un exemple nous en est donné par la toute récente enquête "spéciale juristes" réalisée par le cabinet INTUITU PERSONÆ sur sa propre candidathèque.

On y apprend que la part des juristes de sexe féminin n’arrête pas de croître d’années en années. C’est ainsi que l'étude révèle que la part des femmes dans la population des juristes est passée de 56 % à 64 % sur les 20 dernières années, soit une augmentation de 14 %.

 On pourra comparer ces chiffres à ceux de l’INSEE (DRDFE) et du Ministère de l’Enseignement supérieur qui estimaient ainsi l’évolution de la part des filles dans la filière droit :

 - 1985 : 54,4 %

- 2000 : 62,0 %

- 2011 : 63,9 %

 (note d’information du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, depp.diffusion@education.gouv.fr)

 Ce pourcentage de 63,9 qui concerne les étudiants corrobore curieusement celui de la candidathèque d'INTUITU PERSONÆ qui, elle,  concerne les juristes en poste…

 Un chiffre fourni par la Commission Jeunes Juristes de l'AFJE (enquête de mai à septembre 2001) indique que 70% des juristes juniors adhérents de l’association  sont des femmes.

 On notera que la proportion de filles dans les autres filières de l’enseignement supérieur est parfois très différente :

 - en lettre et sciences humaines : 70,5 %

- en pharmacie : 67 %

- en médecine : 61,1 %

- en AES : 53,9 %

- en IUT : 39,9 %

- en sciences : 39 %

- en STAPS : 31,4 %

23/06/2010

LA HALDE, une institution démagogique...

Je ne reviendrais pas sur le scandale que constituent la composition de cet organisme où les travailleurs ne sont quasiment pas représentés, ni sur les frasques coûteuses (cf le Canard Enchaîné) de sa présidente actuelle, Mme BOUGRAB, mais je voudrais contester le principe même de l'existence de la HALDE.

J'en ai été victime en tant qu'employeur recruteur et j'ai du payer une amende-racket ("si vous ne payez pas, on va devant les tribunaux", ce qui est nuisible pour une entreprise, même si la Justice devait reconnaître notre bon droit).

J'avais en effet passé une annonce pour recruter un directeur d'usine. J'avais précisé, parce qu'il fallait encadrer 600 personnes, qu'il "était préférable que le candidat ait au moins 50 ans". Que n'avais-je pas dit là? L'hypocrisie aurait été tellement préférable. J'aurais du écrire : "que le candidat ait au moins 25 ans d'expériénce", ce qui, on en conviendra revenait strictement au même !

Le plus drôle (si on peut dire) dans cette histoire, c'est que le même jour, j'ai reçu un dépliant du gouvernement m'incitant, je cite, à "recruter des personnes de plus de 50 ans". Discrimination positive ou infraction, il faudrait savoir...