30/09/2013
La fausse baisse du chômage du mois d'Août 2013 !
Deux raisons majeures expliquent la fausse baisse du chômage en Août :
- Un dysfonctionnement des relances par SMS et messages vocaux de l'opérateur téléphonique SFR aux demandeurs d'emploi (source : Pôle emploi et la Dares). La diminution sans ce dysfonctionnement aurait été de seulement 0,4 % contre 1,3 % annoncés.
- Des radiations de 30% plus importantes que d'habitude...
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11/09/2013
Le chômage progresse encore
Nous expliquions que la courbe du chômage ne pourrait pas s’inverser à la fin de l’année, même en ayant recours aux subterfuges, couteux pour les citoyens, que sont les emplois aidés.
Les derniers chiffres de l’INSEE confirment, hélas, la tendance baissière : l'emploi salarié dans le secteur marchand (hors agriculture) a nettement reculé au deuxième trimestre, où 34.600 postes ont disparu (-0,2%), après 4.700 au trimestre précédent. De juin 2012 à juin 2013, 139.900 emplois ont été supprimés en France. Les secteurs les plus touchés étant l’intérim, la construction et l'industrie.
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27/03/2013
Non, Monsieur Hollande, la courbe du chômage ne s'inversera pas en 2013
Le chômage croît... Ce ne sont pas les contrats aidés (qui sont financés par les Français) qui y changeront quelque chose. Pourquoi nos gouvernants font-ils semblant de croire le contraire. N'ont-ils donc pas enfin compris que seules les entreprises créent de l'emploi et qu'elles n'en créeront pas tant qu'elles seront submergées de charges et de contraintes juridiques et tant que certains ministres (qui ne connaissent rien à l'entreprise pour n'y avoir jamais mis les pieds) continueront de tenir un discours anti-entreprises.
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28/09/2012
FAIRE CARRIERE QUAND LE CHOMAGE AUGMENTE
Quand le nombre de personens en recherche d'activité salariée ou non augmente, il est particulièrement stressant pour une personne qui a un emploi ou une activité indépendante de quitter celui-ci ou celle-ci, les chasseurs de têtes en savent quelque chose. Devant les effrayants chiffres du chômage, on comprend que les candidats approchés s'accrochent à leur poste ou à leur activité.
En fait, le niveau du chômage est plus important en France qu'on ne le dit. Officiellement et selon le mode de calcul du Bureau International du Travail, le chiffre des demandeurs d'emploi est de3 259 200 à la fin Août 2012. C'est déjà énorme. Mais on doit raisonnablement ajouter les personnes qui sont sans emploi, qui souhaitent travailler mais qui ne sont pas comptabilisées comme chômeurs au sens du BIT, c'est-à-dire qui ne sont pas disponibles pour prendre un emploi dans les 15 jours. C'est le cas des personnes en formation, en arrêt-maladie ou maternité ou celles qui se trouvent en situation d'emploi précaire. Ce chiffre est évalué par l'INSEE à 850 000 personnes. Il convient d'ajouter aussi les personnes qui, bien qu'elles aient travaillé dans le mois, ont effectué des actes positifs de recherche d'emploi, ce qui constitue un autre critère du BIT.
On frôle alors les 5 millions de personnes.
A ce chiffre, il convient d'ajouter les personnes non salariées qui recherchent, parce que leur affaire périclite ou n'est pas suffisamment rentable (90 % des entrepreneurs par exemple ne peuvent pas vivre de leur auto-entreprise !), un emploi salarié ou une nouvelle activité indépoendante. Ce nombre est sans doute proche de 600 000.
Au total, on arrive à près de 5,6 millions de personnes.
On comprend que la gestion de leur carrière n'est pas le souci principal non seulement de ces personnes mais aussi de celles qui sont en poste ou dont l'activité indépendante est encore satisfaisante.
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28/05/2012
Les 12 mesures censées relancer l'emploi...
Nous listons ci-après, avec nos commentaires de professionnels du marché de l'emploi, les 12 mesures promises par M. Hollande, nouveau Président de la République censées relancer l'emploi.
1. Mettre en place le "contrat génération"
Une entreprise qui embauche en CDI une personne de moins de 30 ans, assistée par un salarié de plus de 55 ans (ainsi maintenu dans l'emploi), bénéficiera d'exonérations de cotisations sociales durant 5 ans (on ne sait pas encore sur quels postes, celui du jeune ou celui du vieux). Espoir : création de 500.000 contrats génération durant le quinquennat. Notre crainte : il s'agit encore d'une mesure ponctuelle d'exonération de charges dont un effet pervers est à craindre : si le jeune part, le vieux est licencié?
2. Créer 150.000 "emplois d'avenir"
Il s'agit de remettre au goût du jour les Emplois-jeunes du gouvernement Jospin en 1997. en facilitant l'insertion des jeunes dans les villes où le taux de chômage des jeuens dépasse 40%. Espoir : 150.000 emplois d'avenir pourraient être créés en 5 ans. Coût de cette mesure : 2 milliards d'euros.Notre avis : cette mesure a démontré son inefficacité et profite essentiellement au secteur non productif donc n'a pas d'inciodence réel sur l'emploi et au contraire ralentit les éventuelles carrières que ces personnes pourraient développer par elles-mêmes.
3. Développer la formation des chômeurs
Les budgets de formation seront concentrés en priorité aux salariés les moins formés et les chômeurs. Pour y arriver, les moyens de l'AFPA devront être renforcés. Rattaché à Pôle emploi depuis 2010, cet organisme, est spécialisé dans les formations qualifiantes pour les adultes. Chaque région sera ainsi dotée d'un service public régional de la formation des demandeurs d'emploi. Notre avis : la tarte à la crème de tous les gouvernements depuis 30 ans ! Il s'agit toujours de faire croire que la formation continue peut remplacer les scandalesues lacunes de la formation initiale. On ne sait pas comment cette mesure sera mise en place ni qui la financera (ou : au détriment de qui?).
4. Renforcer les moyens de Pôle emploi
Le recrutement de 15.000 et 18.000 conseillers supplémentaires serait censé améliorer l'accompagnement des chômeurs. Coût de cette mesure : 2 milliards d'euros. Notre avis : la suppression de Pôle Emploi, un organisme qui ne sert strictement à rien, permettrait d'aider plus efficacement les chômeurs en difficulté. L'augmentation du nombre des emplois publics ne crée pas d'emploi dans le privé... Or ce sont les emplois du secteur privé qui permettent de financer des emplois publics !
5. Sanctionner les employeurs qui abusent des contrats précaires
Les entreprises qui utilisent trop de contrats précaires (CDD, intérim) verront leurs cotisations chômage augmenter. Les sociétés de plus de 500 salariés devront, elles, "faire certifier la gestion de leurs ressources humaines, au regard de critères de qualité de l'emploi et de conditions de travail". Notre avis : on est vraiment là dans le n'importe quoi. Qui va décider du "trop"? Qui va "certifier la gestion des RH" ? Il s'agit d'une intrusion ahurissante dans la gestion des entreprises, déjà très pénalisées par un code du travail que chacun trouve déjà beaucoup trop lourd et rigide.
6. Encourager l'égalité homme-femme
La loi actuelle a déjà réglé la question. Notre avis : au-delà de la pétition de principe, on ne sait pas ce qui sera inventé. La loi fait déjà appel à une notion plus que subjective : il faut que les entreprises élaborent un plan d'action pour l'égalité, sans que soit précisé ce que doit contenir ce plan. Encore une intrusion dans la gestion des entreprises par des gens qui n'y connaissent rien.
7. Faire respecter les quotas pour les handicapés
La loi actuelle a déjà réglé cette question qui est en effet très importante. Mais les employeurs préfèrent souvent payer l'amende plutôt que d'embaucher leur quota d'handicapé (parfois aussi, ils ne trouvent pas de candidats handicapés car pour eux comme pour tous les candidats, seule la compétence compte et c'est bien normal). Le candidat François Hollande avait promis de renforcer les sanctions. Notre avis : c'est une loi utile mais terriblement difficile à mettre en oeuvre pour la raison explicitée ci-dessus : c'est l'Etat qui va procéder aux recrutements pour les entreprises privées ?
8. Lutter contre les discriminations à l'embauche
Le programme de François Hollande le promet, sans préciser comment. Notre avis : encore une tarte à la crème : il n'y a pas de réelle "discrimination" à l'embauche. Encore faut-il s'entendre sur le terme discrimination qui signifie simplement "choisir". Il semble que ce terme désigne de nos jours un choix fait selon des critères subjectifs qui n'ont rien à voir avec la capacité d'un candidat à assumer correctement une fonction. Les candidats qui correspondent à un profil déterminé (localisation géographique, niveau d'expérience, compétences, disponibilité, motivation, etc.) sont tellement difficiles à trouver que les employeurs ne s'amusent que très rarement à discrimer en fonction de critères dits subjectifs (origine, race, religion, handicap etc).
9. Allonger le congé paternité
François Hollande s'est prononcé en faveur d'un congé paternité obligatoire et a proposé de l'allonger d'une semaine contre 11 jours actuellement et contre 2 mois souhaités par la CFDT par exemple. Notre avis : une contrainte et une charge de plus pour les entreprises qui n'en ont décodément pas besoin et une intrusion dans la vie privée des salariés : on voudrait obliger les pères à mieux s'occuper de leurs enfants ?
10. Revoir la défiscalisation des heures sup'
Le nouveau gouvernement reviendra sur la défiscalisation et les exonérations de cotisations sociales des heures supplémentaires, initiées par Nicolas Sarkozy. Seules les TPE seraient épargnées. Notre avis : c'est dangereux car cela ne créra pas d'emplois en plus mais cela incitera les employeurs à demander à leurs salariés de faire le même travail en moins de temps et avec un salaire diminué...
11. Encadrer la rémunération des dirigeants
La rémunération des dirigeants des entreprises publiques ne devrait pas être supérieure à 20 fois le plus bas salaire dans l'entreprise publique. Notre avis : enfin une bonne idée !
12. Sanctionner les licenciements boursiers
Deux mesures sont envisagées : d'une part, pour les entreprises qui versent des dividendes aux actionnaires ou rachètent leurs actions, le coût des licenciements collectifs sera augmenté, afin de les rendre prohibitifs. D'autre part, les salariés objets de "plans sociaux" pourront saisir le tribunal de grande instance. afin que les juges puissent donner leur avis sur la gestion de l'entreprise et estimer si les licenciements sont contraires à l'intérêt économique de l'entreprise. Notre avis : encore une intrusion dans la liberté de gestion des entreprises. Celle-ci est particulièrement grave dans la mesure où on ne voit pas comment des juges qui n'ont jamais ni été salariés ni créateurs d'entreprises pourraient avoir un avis sain sur la question...
Au total des mesures concoctées par des gens qui n'ont jamais dirigé une entreprise de leur vie et qui n'y ont jamais mis les pieds pour la plupart d'entre eux. Le seul remède contre le chômage est celui qui fonctionne. Regardons donc ce qui se fait ailleurs et ayons le courage de l'appliquer en France !
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