24/08/2014
Gérer sa carrière dans le contexte actuel devient extrêmement délicat
Quand on ne peut plus se loger, on ne peut plus accepter un poste loin de chez soi... La construction de logements a baissé à un niveau record : 316 000 en 2013 bien loin des 411 000 logements encore construits en 2011 et aussi bien loin des 500 000 logements neufs promis par M. Hollande malgré les 45 milliards d'euros d'argent public dépensés chaque année en faveur du logement.
les obstacles ont été multipliés ces dernières années : 3 700 normes dans le secteur immobilier, une politique qui vise à décourager les investisseurs, les copropriétaires et les propriétaires bailleurs (lois Duflot, en particulier), les conditions misent à la transformation de bureaux vacants en logements, etc.
Quand on paie trop de charges et d'impôts, on n'a plus le goût d'investir et donc de créer des emplois. La France détient le record de la fiscalité sur la production. Le taux marginal d'imposition s'élève à 41,3 % en France contre 31,5 % en Allemagne, 21,9 % au royaume-Uni et 20 % aux Etats-Unis sans parler de l'Irlande avec ses 16,8 %.
Quand les choses se compliquent à tel point, c'est tout aussi décourageant : Mme Duflot, pour revenir sur elle a pondu un pavé de 177 articles et 208 décrets qui obligera à fournir avant chaque vente de biens un avant-contrat de 1 kilo (source FNAIM). Le JO totalisait dans les années 80, 15 000 pages par an contre le double aujourd'hui.
Le fameux principe de précaution malheureusement inscrit dans notre Constitution depuis 2005 conduit l'administration et tous les acteurs économiques à ouvrir le parapluie en encadrant chaque activité humaine et donc à brider celle-ci.
Que dire du Code du Travail dont la complexité, la lourdeur et la rigidité s'accroît d'année en année transformant toute volonté de créer un emploi ou même un poste de stagiaire en parcours d'obstacle...
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17/08/2014
Les conséquences parfois néfastes de la chasse au travail "dissimulé"
Certes, faire travailler quelqu'un sans payer aux organismes de sécurité sociale les cotisations prévues par la loi doit être réprouvé car c'est faire payer aux cotisants vertueux la charge de la dette sociale provoquée en partie par les fraudeurs.
Mais a-t-on pensé aux conséquences de cette chasse au travail dissimulé?
Quand un petit patron (la plupart des chefs d'entreprise sont d'ailleurs des "petits patrons") demande une aide ou une assistance à un tiers à l'entreprise, c'est-à-dire à une personne qu'il ne salarie pas, c'est peut-être tout simplement parce qu'il n'a pas les moyens de salarier quelqu'un sinon son entreprise s'arrêterait de fonctionner. Qu'il est peut être de l'intérêt de la collectivité et donc des cotisants vertueux de laisser cette entreprise vivre car, grâce à elle, la richesse nationale augmente et des consommateurs peuvent consommer sans être à la charge de la collectivité et donc notamment des organismes de sécurité sociale.
Mais est-on conscient des ravages de certains côtés absurdes de cette chasse au travail dissimulé ?
Ainsi, pour l'URSSAF de Rennes, le fait pour un client dans un café de rapporter son verre au comptoir, c'est du travail dissimulé. Ainsi pour l'URSSAF du Nord, les jeunes filles qui défilent bénévolement en robe de mariée sont d'odieuses travailleuses illégales ou cette grand-mère qui donne un coup de main très occasionnel à ses enfants dans un restaurant est une délinquante. Ainsi pour l'URSSAF de Paris qui initie un contrôle visant à constater un travail dissimulé parce que la visiteuse qui a ouvert la porte du bureau d'un chef d'entreprise occupé au téléphone "pour rendre service" est une salariée qui s'ignore...
Sait-on que EMMAUS a été accusée d'occuper illégalement du personnel parce que cette association verse 20€ par semaine à ses compagnons bénévoles et a été redressée à ce titre de 500 000 € ?
Il y décidément quelque chose qui ne tourne pas rond en France...
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"Le chômage, c'est la faute des patrons"
C'est ce que racontent les membres du gouvernement actuel, nombre de journalistes et les "chercheurs" de l'OFCE, abondamment cités par ces mêmes journalistes. Mais qu'est-ce que cet OFCE ?
L'OFCE est un organisme créé par l'Etat, abrité par la Fondation Sciences-PO et dirigé par Monsieur Xavier RAGOT, un éminent polytechnicien qui n'a quasiment jamais mis les pieds dans une entreprise à un poste opérationnel. Quel est son parcours ? : chercheur au CNRS depuis 2002, puis économiste en chef de l'Agence de l'innovation industrielle, économiste senior à la Banque de France et actuel conseiller économique au cabinet du Ministère du Redressement Productif de Monsieur MONTEBOURG.
Sur quoi s'appuient ces commentateurs ? Sur la volonté des patrons de ne pas embaucher. Comme si, les patrons formaient une masse compacte avec un objectif défini : surtout perpétuer la crise économique et sociale. C'est pourtant très risqué de la part de François Hollande et de son gouvernement de tirer sur les patrons car il semblait avoir compris que si les entreprises ne retrouvent pas un peu de marge de manœuvre, l'économie ira encore encore plus vite dans le mur et que le chômage continuera d'augmenter, ce qui ne facilitera pas le maintien au pouvoir des socialistes et de François Hollande.
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10/08/2014
Comment plomber l'assurance-chômage
Encore un fait d'armes de François FILLON. Celui qui annonçait que la France était en faillite alors même qu'il en était le Premier Ministre peut se vanter d'avoir contribué à cette faillite ou du moins au déficit de l'Assurance chômage.
Le Ministère du Travail nous apprend en effet que le nombre de ruptures conventionnelles est en progression constante : pas moins de 32 695 pour le seul mois de juin 2014.
Les ruptures conventionnelles c'est un moyen "amiable' qui est donné aux employeurs et salariés de rompre le contrat de travail qui les lient.
Mais à quel prix ?
En fait, c'est tout simplement transférer à la collectivité le coût des ruptures : le salarié qui bénéficie de ce type de rupture a droit, outre les indemnités versées par son patron aux indemnités versées par l'assurance chômage. Quasiment plus aucun salarié ne démissionne maintenant puisqu'il est tellement plus facile de faire pression sur son patron pour obtenir un accord de rupture conventionnelle. En théorie accord "gagnant-gagnant" étant donné que le patron évite ainsi d'être attrait devant les Prud'hommes, ce qui advient la plupart du temps quand il a le malheur de procéder à un licenciement et étant donné que le salarié évite ainsi de démissionner sans indemnités.
Toute rupture du contrat de travail est désormais indemnisée aux tords de l'employeur directement via les indemnités conventionnelles et indirectement via les cotisations qu'il verse à l'assurance-chômage...
Merci François FILLON.
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