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10/08/2014

Comment plomber l'assurance-chômage

Unedic.jpegEncore un fait d'armes de François FILLON. Celui qui annonçait que la France était en faillite alors même qu'il en était le Premier Ministre peut se vanter d'avoir contribué à cette faillite ou du moins au déficit de l'Assurance chômage.

Le Ministère du Travail nous apprend en effet que le nombre de ruptures conventionnelles  est en progression constante : pas moins de 32 695 pour le seul mois de juin 2014.

Les ruptures conventionnelles c'est un moyen "amiable' qui est donné aux employeurs et salariés de rompre le contrat de travail qui les lient.

Mais à quel prix ?

En fait, c'est tout simplement transférer à la collectivité le coût des ruptures : le salarié qui bénéficie de ce type de rupture a droit, outre les indemnités versées par son patron aux indemnités versées par l'assurance chômage. Quasiment plus aucun salarié ne démissionne maintenant puisqu'il est tellement plus facile de faire pression sur son patron pour obtenir un accord de rupture conventionnelle. En théorie accord "gagnant-gagnant" étant donné que le patron évite ainsi d'être attrait devant les Prud'hommes, ce qui advient la plupart du temps quand il a le malheur de procéder à un licenciement et étant donné que le salarié évite ainsi de démissionner sans indemnités.

Toute rupture du contrat de travail est désormais indemnisée aux tords de l'employeur directement via les indemnités conventionnelles et indirectement via les cotisations qu'il verse à l'assurance-chômage...

Merci François FILLON.

 

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