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30/01/2014

300 000 ruptures conventionnelles par an !

Depuis cette forme de rupture du contrat de travail créée en 2008 sous l'ère Sarkozy, plus de 1,36 millions de ruptures conventionnelles ont été homologuées pat la Direction du Travail.

On comprend l'engouement de la formule : elle permet aux salariés de quitter leur poste en ayant droit aux indemnités de POLE EMPLOI sans démissionner et sans connaître les affres du licenciement.

Encore faut-il que l'employeur soit d'accord. Car c'est le plus souvent le salarié qui fait la demande ce ce type de rupture (c'est le patron dans seulement 14 % des cas).

Autrement dit la plupart des départ de l'entreprise sont actuellement le fait des salariés eux-mêmes et non du fait des employeurs !

C'est une façon inédite de gérer sa carrière...

27/01/2014

LE FONGECIF IDF en procès

Ce qui devait arriver, arrive.

L'absurde décision du FONGECIF Ile-de-France, organisme paritaire créé par l'Etat, de changer les règles du jeu en exigeant, pour leur nouvelle habilitation, que les centres de bilans de compétences aient réalisé au moins 90 bilans au cours des trois dernières années, a déclenché la rébellion justifiée de ces derniers.

C'est ainsi que la Justice a été saisie pour faire entendre raison à cet organisme pour lequel la quantité prime sur la qualité (il serait donc normal de considérer que celui qui fait le plus de bilans est celui dont la qualité des bilans est la meilleure !).

26/01/2014

LES DERNIERES STATISTIQUES DES PRUD'HOMMES DE PARIS

L'année 2013 a été marquée par une recrudescence du nombre des affaires portées devant le Conseil des Prud'hommes de Paris (10 % des contentieux en France) : il y en a eu 18748 contre 14350 en 2012 ! Le stock d'affaires à examiner le 31 décembre 2013 est ainsi passé de 24857 à 28522 ce qui rallongera inévitablement le délai de traitement...

23/01/2014

Des contreparties ?

Certains n'ont toujours pas compris que l'emploi ne se décrète pas et que les contreparties à une baisse des charges viendront naturellement de la meilleure compétitivité des entreprises mais qu'elle ne peuvent être décidées en amont.

La mystification de François HOLLANDE

Sa dernière conférence de presse a été saluée comme une avancée spectaculaire par des journalistes dont la culture économique et la pratique des entreprises ne  constituent pas des points forts.

Qu'a-t-il dit ?

Il a évoqué des allégements de charge de 30 milliards d'Euros. Mais ces allégements incluent le CICE (une absurdité qui n'aurait jamais du être créée). Donc il s'agit en fait de 10 milliards qui devraient générer 10 milliards de bénéfices en plus dont 4 Milliards retourneront à l’État sous forme d'Impôts. Restent donc 6 milliards répartis sur 4 ans, soit 1,5 milliards par an ! Une broutille par rapport aux besoins des entreprises françaises pour créer des emplois alors qu'il aurait fallu au moins 116 milliards d'Euros d'allégements immédiats pour simplement égaler le niveau de prélèvements des entreprises allemandes.

Le MEDEF comme souvent s'est fait rouler et les salariés français aussi dont le sort est évidemment lié à la bonne santé des entreprises...

Pour inverser la courbe du chômage et payer correctement les salariés et les entrepreneurs, il faudrait de vraies mesures courageuses et fermes, que les gouvernements successifs n'ont aps osé prendre depuis 50 ans, telles que par exemple :

- baisser vraiment les prélèvements obligatoires (il est anormal que tout citoyen travaille désormais pour l’État et la collectivité publique jusqu'au mois d'Août chaque année)

- simplifier les normes et en supprimer la plupart comme d'ailleurs l'ahurissant "principe de précaution"

- réécrire entièrement le Code du Travail (qui ne profite qu'à ceux qui ont un poste mais ignore totalement ceux qui en cherche et qui détourne les entreprises du salariat

- réduire la dépense publique, à commencer par le mille-feuille administratif, le mammouth de l’Éducation nationale et la suppression des innombrables comités inutiles

- tenir enfin un discours vraiment favorable à ceux qui créent des emplois, les entreprises

- réformer vraiment le système français de formation avec ses 40 milliards d'Euros pour la plupart perdus dans les méandres des organismes parasites

- réformer la totalité des filières d'enseignement secondaire et supérieur : moins d'heures de cours, moins de diplômes différents, réhabilitation des professeurs et des filières manuelles, etc...