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27/12/2013

Pourquoi le traitement "social" du chômage accroît le chômage

Comme nous l'avions prévu, les chiffres publiés jeudi 26 décembre 2013 par l'INSEE vont confirmer que la courbe du chômage ne s'est pas inversée. Bien au contraire.

Pouvait-il en être autrement ?

- D'abord parce que le nombre des chômeurs à temps partiel (ceux qui ont travaillé une seule heure dans le mois de novembre) n'a jamais cessé d'augmenter. Il est regrettable que l'achiffrisme (le pendant de l'analphabétisme) bien connu des journalistes ne leur permette pas de relever cette incongruité : ce qui compte c'est la totalité des chômeurs, y compris ceux qui ont travaillé quelques heures dans le mois.

- Ensuite parce que les radiations continuent à un rythme soutenu "pour un oui, pour un non", comme l'indique Alain MARCU, le porte parole d'AGIR ENSEMBLE CONTRE LE CHÔMAGE.

- Enfin et surtout parce que la baisse en trompe-l'oeil du nombre de chômeurs de catégorie A du mois dernier était due essentiellement au traitement dit social du chômage, c'est-à-dire aux emplois aidés. Or il faut être conscient que les emplois aidés sont financés par les impôts, donc par les entreprises et les ménages qui pourront moins investir et moins consommer et que la conséquence de cela, ce sera moins de vrais emplois créés.

LE TRAITEMENT SOCIAL DU CHÔMAGE TEND A ACCROÎTRE LE CHÔMAGE en restreignant les ressources des acteurs économiques qui seuls créent des emplois !

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