28/04/2015
Les vrais chiffres du chômage en France
la vision que nous avons du chômage en France est parfaitement tronquée par la présentation qui est souvent faite des statistiques.
On nous annonce souvent le seul chiffre correspondant aux personnes qui n'ont même pas travaillé une heure dans le mois. peut-on sérieusement se contenter de cela. Est-ce que celui qui a travaillé une heure seulement comme salarié n'est pas un chômeur?
On nous annonce souvent le seul chiffre du chômage en métropole. Pourquoi? Les Français des territoires et départements d'outre-mer ne sont-ils pas français?
On nous annonce souvent un pourcentage de chômeurs par rapport à l'ensemble de la population active, fonctionnaires compris. Or cette dernière catégorie ne peut être concernée par le chômage.
Les vrais chiffres au 1er mai 2015, jour de la fête du travail, sont :
- population active en France : 26 500 000 personnes
- fonctionnaires (des trois statuts) : 5 600 000 personnes
- population active moins les fonctionnaires : 20 900 000 personnes
- nombre de chômeurs (toutes catégories et toutes régions de France) : 5 600 000 personnes
Les chômeurs représentent donc 5,6/20,9= 27 % de la population active non fonctionnaire !
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20/04/2015
Les méfaits de la Loi sur la formation professionnelle de mars 2015
On trouvera ci-dessous un très intéressant article du site "Compte Personnel de Formation".
Devant l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis) ce 16 avril 2015, le président de la CGPME s’est dit « extrêmement inquiet » des méfaits de la loi sur la formation professionnelle de mars 2014, qui met en danger, selon lui, les plans de formation des entreprises.
Les entreprises nous disent: « C’est une catastrophe, nous allons former moins, ça va nous coûter plus cher et les plans de formation sont en train d’être abandonnés dans les petites et moyennes entreprises' ».
Il a regretté qu’il n’y ait, selon lui, « plus de fonds mutualisé » pour cofinancer les plans de formation des PME. Ce qui pousserait les chefs d’entreprises à faire le « choix radical » de ne « plus former ».
Or, « la formation continue, c’est la pérennité de nos entreprises », a-t-il prévenu: « Si demain nous ne formons plus nos salariés, nous allons à terme avoir une baisse de compétences. C’est extrêmement préoccupant ! »
Trop d’obligations
« Vous avez en face de vous un hors-la-loi », a aussi lancé François Asselin. « Dans certains secteurs d’activité – et il y en a beaucoup -, vous avez aujourd’hui tellement de formations obligatoires, tellement d’obligations en termes de sécurité au travail, en termes de prévention, que vous êtes désarmés pour être dans les clous. Dans la branche bâtiment, vous avez 69 obligations diverses et variées », a poursuivi l’entrepreneur qui dirige une entreprise de charpente, menuiserie, ébénisterie, ferronnerie d’art.
« Dans ma propre entreprise, si je voulais rendre quelqu’un employable, il faudrait grosso modo que je lui fasse d’abord faire 20 jours de formation pour qu’il ait tous les ‘diplômes’ liés à la prévention et à la sécurité », a-t-il ajouté, citant « la formation ‘hauteur’, la ‘formation montage d’échafaudage’, qui n’est pas la même si c’est un échafaudage roulant ou un échafaudage statique, le travail en milieu empoussiéré, l’habilitation électrique… »
François Asselin assure toutefois ne pas vouloir « abandonner la prévention », mais « la rendre plus efficace ». Il propose de créer dans chaque branche une « formation sécurité » qui « regrouperait, par exemple sur 15 jours, tous les risques que vous pouvez rencontrer ». Une formation qui serait « qualifiante » et « éligible au compte personnel de formation » (CPF).
Inquiétude sur le financement
Par ailleurs, le président de la CGPME s’est aussi dit « extrêmement inquiet » des méfaits de la loi sur la formation professionnelle de mars 2014, qui met en danger, selon lui, les plans de formation des entreprises.
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