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29/07/2013

Vous ne pourrez plus faire réaliser de bilans de compétences par des centres spécialisés ! La quantité l'emporte sur la qualité !

 

Que se passe-t-il ? Les « partenaires sociaux » font vraiment n’importe quoi. Pour faire avancer sa carrière, les bilans de compétences étaient une bonne solution. Seulement voilà. Les gouvernements successifs, de gauche et de droite, ainsi que les syndicats d’entreprises et de salariés n’ont eu de cesse de compliquer et rigidifier l’idée jusqu’à ce qu’elle devienne impraticable.

Il y a quelques années, tout organisme qui le souhaitait pouvait devenir un centre de bilans de compétences : il suffisait de s’inscrire auprès des organismes collecteurs du 1% formation et les bénéficiaires devaient seulement demander un chéquier bilan à l’ANPE (POLE EMPLOI).

Puis il a fallu être agréé par un organisme paritaire tel que les FONGECIF, institutions paritaires patronat-salariés créées par la loi.

Puis le FONGECIF ILE DE France a inventé le « partenariat qualité » qui visait à permettre aux organisations syndicales de donner la priorité à certains centres de bilans selon des critères obscurs qui n’avaient rien à voir avec la satisfaction des bénéficiaires dont l’avis importait peu.  Devant les réactions, le FONGECIF IDF a abandonné cette discrimination.

Mais il récidive désormais en alourdissant les critères d’habilitation des centres de bilans et en créant une nouvelle discrimination : ne peuvent désormais prétendre réaliser des bilans que les centres qui ont au moins réalisé 90 bilans durant la dernière période d’habilitation.

Autrement dit, les centres de bilans qui sont spécialisés sur un métier particulier et qui, par conséquent, réalisent peu de bilans, n’ont aucune chance de se voir habilités en 2014 !

Le FONGECIF D’ILE-DE-FRANCE se montre incapable d’expliquer les raisons de cette discrimination qui avantage les grosses structures au détriment des petites et qui est fondée non plus sur la qualité, ce qui pourrait se comprendre, mais sur la quantité. Plus vous faites de bilans, plus vous êtes bons ?

Ce scandale a été dénoncé par l’Association syndicale des Centres de Bilans de Compétences.

Les lourdeurs procédurales mises en place par les partenaires sociaux (il faut remplir un formulaire très décourageant et attendre 40 jours par exemple avant de voir sa demande de bilans acceptée ou refusée, selon des critères propres à chaque commission paritaire) avaient pourtant déjà découragés les candidats aux bilans. En 2013, le nombre de demandes a diminué, à ce jour, de 20% !

Ce n’est pas ainsi qu’on permettra aux compétences de s’épanouir et aux salariés de booster leurs carrières…

12/07/2013

La seule façon de contenir le chômage...

Décidemment, ils n'ont rien compris... Comment le pourraient-ils, nos ministres, puisqu'aucun n'a jamais créé une entreprise ou été salarié d'une entreprise ? Comment le pourraient-ils, nos députés et sénateurs de gauche comme de droite dont la très grande majorité appartient à la fonction publique ou sont permanents d'organismes divers ?

Pourtant ce n'est pas en donnant de nouveaux crédits à POLE EMPLOI, ni en subventionnant grâce à l'argent des citoyens et de leurs entreprises des emplois dits aidés que les choses iront mieux.

Mais uniquement en aidant les entreprises et les entrepreneurs à créer et maintenir des emplois au détriment de l'Etat et des collectivités locales qui gaspillent l'argent des contribuables.

Tout le monde connaît le remède : moins de fonctionnaires, moins de couches dans le mille-feuille administratif territorial.

Les fonctionnaires représentent en France 22 % de la population active (OCDE, juin 2011) contre, par exemple, 6,7% au Japon ou 9,6 % en Allemagne, qui est, pourtant un Etat fédéral. Ces deux pays dont-ils mal administrés? Leurs services publics sont-ils moins efficaces? Leurs citoyens sont-ils plus chômeurs ?

En 10 ans, le nombre d'agents des collectivités locales a augmenté de 540 000 alors que ceux de l'Etat ne baissait que de 59 000 (DGAFP, 2009)...

Ces fonctionnaires coûtent cher en salaires (80,6 milliards d'Euros chaque année pour la seule fonction publique d'Etat) mais aussi en avantages divers (en matière de retraite par exemple) (Cour des Comptes).

Est-ce qu'on se pose la question de l'efficacité des 837 000 enseignants (soit près de la moitié des agents publics employés par l'Etat) dont le nombre augmente alors que le niveau général décroît très régulièrement ? Il conviendrait vraiment d'auditer l'efficacité du système d'enseignement. C'est seulement après qu'on pourra réellement faire une vraie réforme de l'Education et se demander s'il est pertinent de faire apprendre l'anglais pendant 7 ans à des jeunes qui ne sauront pas dire "il fait beau aujourd'hui" dans la langue de Shakespeare...

Et s'est-on demandé combien coûtait la collecte de nos centaines d'impôts différents ? Le coût du recouvrement de l'impôt en % des recettes nettes collectées est de 1,4 % en France, soit le summum des pays industrialisés, contre 0,4 % aux Etats-Unis, 0,61 % au Japon et 1,2 % en Allemagne (OCDE, février 2013)...