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22/03/2012

une statistique étonnante...

Le cabinet de conseil en ressources humaines et de recrutement INTUITU PERSONÆ a rendu publique une étude statistique réalisée sur un fichier de 70 000 candidats.

Nous avons puisé une statistique étonnante dans cette étude :

Pour la majorité des professionnels (68 %), au cours de la carrière, un seul emploi a été primordial et a représenté près de 50 % de leurs activités.

Par exemple, sur une carrière de 15 ans, le candidat est resté dans la même entreprise en moyenne 7 ans.

Cet emploi "primordial" se situe le plus fréquemment en début de carrière et plus précisément au cours de la période qui a suivi leurs deux premières années d'activité.

Nous aurions donc tous un poste primordial dont nous sommes d'ailleurs appelés à faire le deuil plus ou moins rapidement au cours de notre vie professionnelle. L'influence de ce poste primordial se ressentirait d'ailleurs tout au long de la carrière soit comme référence soit comme repoussoir...

Commentaires

Cette étude est très intéressante. Je pensais (une idée reçue d'une étudiante sans expérience de la vie professionnelle) qu'il fallait plus de deux ans pour trouver un poste "primordial". Cela étant, l'impact qu'a ce poste se ressent il d'un point de vue personnel ou professionnel? Autrement dit cette longue expérience nous stigmatise t'elle auprès des employeurs ou est ce le salarié lui même qui est affecté de manière positive ou négative par le poste qu'il a occupé?

Écrit par : Lucie BERNARD | 02/04/2012

Chère Lucie,

Il est évident que le recruteur base son jugement non pas sur tes acquis universitaires mais sur tes expériences professionnelles. En effet, les métiers d'aujourd'hui évoluent à une vitesse impressionnante et les connaissances acquises sont vite dépassées par la réalité du métier. Il s'agit dès lors de réfléchir ardemment avant de se lancer dans un secteur qui conditionnera forcément ton avenir.
Nous pouvons remercier INTUITU PERSONAE acteur majeur dans le recrutement de nous faire part de sa longue expérience.
Cet aspect des choses est très fréquemment éclipsé par les jeunes diplômés et par les recruteurs qui n'en font presque jamais part à leur candidat.

Écrit par : Carl HUBERT | 02/04/2012

C'est vrai. J'ai remarqué cela chez d'autres et ça s'applique aussi à moi. Comment l'expliquer ? Est-on l'homme d'un seul destin? Ou ne peux-t-on pas plutôt penser que les entreprises ne savent pas garder leurs collaborateurs en les faisant évoluer, en les "gérant" ? Il est vrai que la GPEC est un miroir aux alouettes...

Écrit par : Seb | 11/04/2012

Les commentaires sont fermés.