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21/04/2010

Dans une gestion de carrière, les bilans de compétences sont-ils vraiment utiles ?

image écran.gifDans une gestion de carrière, les bilans de compétences sont-ils vraiment utiles ?

Avez-vous besoin d’un bilan de compétences ?

Si la vie professionnelle était un long fleuve tranquille, si les candidats trouvaient une collaboration ou un emploi sans difficultés et de manière pérenne, si leur promotion et leur évolution au sein de leur cabinet, de leur administration, de leur collectivité locale, de leur association ou de leur entreprise était simple et assurée, alors, non, ils n’auraient pas besoin de faire le bilan de leurs compétences.

Ce n’est évidemment pas le cas.

Le cabinet INTUITU PERSONÆ est souvent confronté à des candidats qui subissent d’importantes difficultés d’évolution ou de repositionnement et à des candidats fatigués de rechercher sans succès une situation professionnelle qui leur convienne. Il constate aussi que nombre de CV sont inadaptés à leur recherche, quand d’ailleurs cette recherche est bien formulée et bien adaptée à leur compétences personnelles et techniques réelles. Il constate enfin qu’ils ne maîtrisent pas toujours la situation d’entretien.

L’utilité du bilan est-elle proportionnelle aux types de diplôme, au niveau de formation, à l’âge ou à la situation sociale de chacun ?

C’est une vraie question. Il est clair, par exemple, que les juristes ont plus de difficultés que les diplômés de très grandes écoles d’ingénieurs ou de commerce face au marché de l’emploi (ou de façon plus générale face au marché des activités lucratives) ? Mais sans doute moins que les sociologues ou les diplômés d’histoire de l’art. Mais certainement beaucoup plus que les plombiers ou les titulaires d’un BTS Action commerciale.

C’est une situation aberrante : 5 années d’études ou plus devraient déboucher sur une situation professionnelle. C’est loin d’être le cas. Parce que l’orientation est très, très mal faite. Pas seulement parce que les structures d’orientation officielles sont assez éloignées du marché du travail en raison de l’origine des consultants concernés, mais aussi parce que les enseignements ne sont pas assez tournés vers l’entreprise et le monde professionnel, parfois pour des raisons idéologiques. Beaucoup de formations ne correspondent à AUCUN BESOIN sur le marché du travail. Nous recevons tous les jours de jeunes candidats nantis de diplômes inutiles qui pensent, en toute bonne foi, « avoir droit » à tel poste et à tel niveau de qualification . D’après nos statistiques, tous métiers confondus, 3 professionnels sur 4 exercent un métier qui est éloigné de sa formation initiale.

Un bilan est utile à tous âges. Parce que, quand on débute dans la vie professionnelle, le bilan permet d’éliminer les fantasmes et les idées reçues et de contrer les erreurs d’orientation. Parce que, quand on est expérimenté, on s’est éloigné du marché du travail et on se trouve démuni quand, après plusieurs années passées dans la même structure on est brutalement confronté à l’indispensable remise en cause.

Un bilan est utile quel que soit notre milieu social. Parce que quand on est issu d’un milieu aisé, ce milieu n’est pas forcément celui qui vous permettra de réussir votre intégration dans la voie professionnelle que vous avez choisie. On peut avoir été éduqué dans un milieu intellectuel. Ce ne sera pas nécessairement un atout si vous optez pour une orientation qui fait plus appel à des aptitudes de créativité ou à un métier qui fait appel à des qualités « commerciales », par exemple.

A quoi va donc servir un bilan de compétences dans ces conditions ?

A faire prendre conscience à certains qu’ils se sont engagés dans une voie qui ne leur convient pas.

A faire prendre conscience à certains qu’ils ont des atouts qu’ils utilisent peu ou mal.

A permettre à tous de faire le point avec objectivité sur la meilleure façon de faire progresser sa carrière

A donner à tous les moyens de mettre en œuvre des projets professionnels concrets qui correspondent non pas à un rêve ou à un fantasme mais à une ou plusieurs réelles opportunités du marché du travail.

Quelle est la démarche suivie par Intuitu Personae pour la réalisation de bilans de compétences ?

Notre démarche consiste à analyser les raisons qui ont poussé le bénéficiaire du bilan à se poser des questions sur la suite de son parcours professionnel, qu’il soit en activité ou qu’il ne le soit pas. Nous l’invitons ensuite à rencontrer un consultant senior qui, après l’avoir écouté, lui fera suivre scrupuleusement les étapes qui permettront de réaliser le bon diagnostic et les bonnes préconisations :

- détermination des pistes professionnelles possibles (sans concession aux modes et sans désir de plaire, en fonction des envies, des aptitudes vérifiées et testées, des expériences, des connaissances mais également des vraies possibilités du marché du travail) ;

- choix de un ou de plusieurs projets professionnels ;

- mise en œuvre des moyens pour réaliser ces projets (nous sommes ainsi conduits à donner le kit du parfait candidat : les erreurs à ne pas commettre dans la réalisation du CV, dans la manière dont on doit se comporter en entretien, dans la façon dont la recherche de promotion ou de nouveau job est gérée…).

Le cabinet propose ensuite un suivi personnalisé de douze mois.

Concrètement, comment ça se passe ?

La personne intéressée peut prendre l’initiative de faire réaliser un bilan de ses compétences à titre personnel. Dans ce cas, elle devra régler directement le centre de bilan compétences dont les honoraires ne lui seront pas remboursés.

Elle peut aussi prendre l'initiative de suivre un bilan de compétences dans le cadre du droit individuel à la formation (DIF), si elle dispose d'une ancienneté de plus de 5 ans, dont un dans l'entreprise actuelle, en respectant un délai de franchise de 5 ans entre deux bilans. Elle fait à la fois la recherche du Centre de bilan et la demande de prise en charge de sa rémunération et des honoraires du Centre de bilan auprès du FONGECIF (ou tout autre organisme collecteur dont dépend son employeur). Deux mois avant le début du bilan, elle présente une demande d'autorisation d'absence à son employeur qui dispose de 30 jours pour répondre. Le bilan peut aussi s’effectuer en dehors du temps de travail. Dans ce cas le bénéficiaire n'est pas tenu d'informer son employeur de sa démarche.

L'employeur peut également demander au salarié de suivre, avec son accord, un bilan de compétences dans le cadre du
plan de formation, mais il ne peut en aucun cas le lui imposer. Le bilan de compétences n’est pas une mode mais une nécessité pour tous…

Commentaires

D'expérience, réaliser un bilan de compétence auprès d'un cabinet agréé comme Intuitu Personæ est un vrai plus, tant sur le plan professionnel que personnel puisque les deux sont évidemment très liés.
Que l'on soit en poste depuis plusieurs années ou que l'on n'arrive pas à trouver une situation stable, le bilan de compétence permet de mieux se connaître et de choisir ainsi les orientations professionnelles les plus adaptées à nos aspirations.
A faire au moins une fois au cours de sa carrière professionnelle!

Écrit par : Alexandre d'Herbomez | 28/10/2010

Ce n'est jamais simple ! Je compte sur mes élus pour s'adresser à des personnels compétents pour travailler sur les sujet puis pour mettre les débats sur la place publique puis pour légiférer...

Écrit par : FONGECIF | 25/11/2012

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