Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/12/2016

Encore une baisse du chômage en trompe l’œil

Encore une baisse du chômage en trompe l’œil. Les journalistes continuent de répéter n’importe quoi sans rien vérifier.

Si on prend la peine de vérifier les chiffres de la DARES du Ministère du travail et si on ne se contente pas du simple communiqué de presse envoyé aux médias, voici ce que l’on constate :

  • La baisse de 31 800 personnes dont on  se vante ne concerne, faut-il le répéter, que les chômeurs de catégorie A en métropole.
  • Le nombre de chômeurs en formation ou qui ont travaillé ne serait-ce qu’une heure a augmenté, c’est-à-dire les catégories B et C a, au contraire augmenté de 3,8%.
  • En vérité, donc, le chômage a encore augmenté en novembre 2016 au total de 15 000 personnes !

Voici les vrais chiffres :

Demandeurs d'emploi par catégories :

A : 3 447 000 -0,9 % (- 3,4 % sur 1 an).

B : 727 500 -0,2 % (+ 1,8 % sur 1 an) travailleurs pauvres moins de 78 heures.
C : 1 301 300 + 3,8 % ( + 11,8 % sur 1 an ) travailleurs pauvres de + de 78 heures. 

D : 338 300 + 4,3 % (+ 21,9 % sur 1 an) stages parking, occupationnels etc.
E : 424 300 -1,3 % (+ 1,2 % sur 1 an  contrats aidés etc.

TOTAL : 6 238 500 (données corrigées), hors DOM TOM, soit + 1,5 % sur 1 an, 23 500 chômeurs de plus, par rapport à octobre.

TOTAL, dom-tom compris : 6 574 100

Quelques chiffres qui parlent :

Chômage Longue durée (entre 2 et 3 ans) : - 1,1 % sur 1 an.
Chômage Très Longue Durée + de 3 ans : + 3,5 % sur 1 an.

Chômage des 50 ans et +, + 4,8 % sur 1 an.

1 chomeur inscrit à pôle emploi sur 2 (48,78 %) ne perçoit AUCUNE INDEMNITE, ni ARE (allocation retour à l'emploi), ni allocation de solidarité (ASS, AER).

http://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/pi-mensuelle-...

21/12/2016

Que la nouvelle année apporte les changements qui s'imposent dans le monde du travail !

christmas-1015336__340.jpg

14/12/2016

Près de 26 % des jeunes actifs sont au chômage en France

Comment le nouveau Premier Ministre, Monsieur Cazeneuve, peut-il affirmer que la situation du chômage s'est améliorée en France? Depuis plus de 20 ans, le taux du chômage des jeunes actifs est le plus haut jamais atteint (à une exception fin 2012).

L'argent des contribuables avait pourtant été largement mis à contribution pour faire baisser artificiellement ce taux :

- prime de 12 000 pour l'embauche d'un jeune peu qualifié de moins de 26 ans et le maintien dans l'emploi d'un "vieux" de 57 ans et plus. Sur les 500 000 emplois attendus, il n'y en a eu que 71 000. Outre que le système, comme toujours, était compliqué, il ne tenait pas compte dune constante : en France, les dispositions trop contraignantes sur le licenciement n'incitent pas à embaucher celui qui représente un aléa trop important car par définition peu expérimenté et peu qualifié. Aujourd'hui les entreprises ne prennent plus de jeunes sans qualification pour les former parce que le Code du Travail est devenu un obstacle à la prise de risques.

- 150 000 emplois dits d'avenir financés à 75 % par L’État dans le secteur public ou assimilé, soit un coût colossal de 12 000 € par an et par jeune. Et de l'"argent retiré du secteur productif, le seul qui embauche sans rien demander à personne !